Blog officiel du recueil de nouvelles
"Les Contes et légendes de Vendée",
ouvert à tous les intervenants...
créateurs, membres du jury, auteurs et lecteurs,
pour le plaisir de prolonger et partager
la magie de cette aventure extraordinaire...



28 décembre 2010

Meilleurs voeux à tous...

Encore des mots.... toujours des mots.... rien que des mots.....

Nous ne pouvions pas finir autrement l'année,
et c'est donc avec ces quelques mots glanés auprès des auteurs
du recueil des "Contes et légendes de Vendée"
que nous vous souhaitons à tous de belles fêtes de fin d'année...



Sur des photos prises au Refuge de Grasla en juillet dernier...
(cliquez sur la photo pour voir les textes)

21 décembre 2010

Dédicaces à la Maison de la Presse des Sables-d'Olonne


Corinne Bouhier, responsable de la Maison de la Presse des Sables-d'Olonne est tellement chaleureuse qu'il n'était pas question de refuser son invitation, lancée en août dernier (ICI).

Outre le plaisir de nous retrouver avec un maximum d'auteurs pour une journée entière de dédicaces, nous avions convenu de déjeuner tous ensemble, dans une petite salle en réserves mise à notre disposition par Corine.

La neige et le verglas se sont invités sur les routes, en tout début de matinée et ont bien bien failli nous gâcher ce moment tant attendu. Heureusement, dès les premiers rayons de soleil, la route redevint praticable et Pierrette et moi-même avons pu ainsi rejoindre le petit groupe pimpant déjà installé. Seuls Jean Turcaud et Régine Albert avaient malheureusement été empêchés.


De droite à gauche :
Claudine Hillard, Pierrette Gobin-Vaillant, Delphine Marchal, Marie-France Thiery

Ne venez pas nous dire que nous l'avions fait exprès... mais il est vrai que nous sommes arrivées finalement tout juste à temps pour nous mettre les pieds sous la table ! Chacun ayant travaillé en cuisine pour préparer un petit plat, nous avons festoyé en toute amitié, ce fut vraiment un moment de retrouvailles fort sympathique.

L'après-midi les dédicaces ont repris, entrecoupées par le grattage de billets de loterie, sous l'oeil goguenard de François qui, à l'aide de moultes statistiques, essayait tant bien que mal de nous en dissuader !

De droite à gauche :
Patrice Barraud, François Hublet

Nous avons même signé un recueil pour un Monsieur très agréable et en plus beau joueur, car il avait participé au concours des Contes et Légendes mais son texte n'avait pas été sélectionné.

Le mauvais temps n'a pas fait sortir beaucoup de monde mais ce fut malgré tout une journée satisfaisante et, comme promis avec Corinne, nous reviendrons dans le courant de l'été.

Pour ma part, je suis admirative du travail réalisé par Corinne au sein de sa librairie, c'est une vraie passionnée qui a le dont de faire partager son amour des livres et n'hésite pas à  offrir des conseils judicieux aux lecteurs de passage. Elle dispose d'un choix très vaste de beaux livres, pour tous les goûts, tous les âges. Je suis repartie avec deux romans qu'elle m'a vantés avec tellement de tendresse et de passion dans les mots et le regard que je ne pouvais pas passer à côté.

Dédicaces aux Sables d'Olonne

Merci Corinne, merci à tout l'équipe.... et à très bientôt,

Maison de la Presse
19, Avenue du Général de Gaulle
(près de la gare)
85100 LES SABLES-D'OLONNE
Tél. : 02.51.21.11.52

13 décembre 2010

Portrait d'auteur : Marie-France Thiery

De son enfance challandaise, elle a gardé le tendre souvenir du café familial, tenu par sa maman, pendant que le papa allait travailler à l'usine toute proche, on ne peut plus proche même, puisqu'il suffisait de traverser le jardin pour y parvenir.



Un café typique comme on n'en trouve plus beaucoup maintenant, une toute petite salle avec dans le fond un très joli bar en pierres de pays et, sur le devant, de grandes tables rustiques en bois, auréolées deci-delà par les tâches rougeâtres des fonds de bouteilles ou de verres ; autour des tables, des bancs sur lesquels venaient s'asseoir et trinquer des habitués.

Un drôle de nom pour un bar : le café de la Chapelle ! Ce lieu avait-il donc reçu une bénédiction, autorisant les ouailles de la petite commune à venir boire une fillette ou une chopine de gros plant ? Dieu seul le sait...

Le midi et en fin de journée, les ouvriers des usines environnantes affluaient, toujours les mêmes ; elle sourit encore à la vue d’une photo jaunie, retrouvée récemment dans une boîte de chaussures, photo montrant deux gamines de 7/8 ans (sa petite soeur et elle-même), une coupe de cheveux au carré comme on faisait à cette époque, vêtues d'un sage tablier de carreaux confectionné par la maman, accoudées la tête dans les mains sur un banc au milieu de tous ces hommes, buvant leurs paroles pendant qu'eux levaient allègrement le coude.

Des années bonheur qui ont passé beaucoup trop vite... puis ce furent les années collège et lycée dont elle ne garde pas un souvenir impérissable... ni très bonne élève, ni mauvaise, dans la moyenne quoi ! Son seul point fort, les cours de français et les rédactions dans lesquelles elle se sentait vraiment à son aise et excellait.Mais être bonne en rédaction ne fait pas pour autant un bon auteur, ça se saurait !

D'autres années passèrent, années pendant lesquelles elle s'est totalement impliquée dans ses différentes activités professionnelles. Elle n'a jamais vraiment envisagé l'écriture, même si, à une époque, en y réfléchissant bien, ça lui aurait vraiment plu d'écrire des livres pour enfants... et même si, de plus en plus, ces dernières années, elle lançait à droite et à gauche sur des forums ou sur un blog très personnel, des petits textes sans prétention, sans queue ni tête même parfois.

Et comme elle ne croit pas au hasard, elle a eu la chance de croiser il n'y a pas si longtemps un homme qui est devenu pour elle un grand ami et qui l'a poussée, voire même certaines fois enguirlandée pour qu'elle écrive enfin un "vrai" texte, avec un début et une fin !

Quand le concours des "Contes et légendes de Vendée" s'est présenté, elle s'est dit qu'elle tenait peut-être là l'occasion de se lancer dans l'aventure. Elle s'y est jetée, à fond, avec passion une fois de plus, pour faire vivre son petit personnage de Riquiqui, trouvé au hasard (hasard ?…) des pages d'un recueil de vieilles cartes postales vendéennes.

Et contre toute attente, son texte a été retenu ce qui l'a rendue folle de joie, comme la fillette du café de la Chapelle quand elle s'émerveillait devant le client qui dansait le kasatchok sur une table.

Quand le livre est sorti, encore plus beau que dans tous ses rêves, elle a sorti son crayon le plus fin et s'est empressée de faire une belle dédicace pour l'offrir à sa maman, avec une pensée spéciale et émue pour son papa qui n'est plus là pour partager ce doux moment.

Ça va vous paraître finalement dérisoire... après tout, ce ne sont qu'une dizaine de pages dans un recueil qui compte une trentaine d'histoires, mais c'est déjà beaucoup, et même énorme pour elle.

Et cette aventure, qui lui a permis des nouer des amitiés sincères et durables, lui a laissé entrevoir - elle se cherchait depuis quelque temps... la cinquantaine peut-être ? - qu'elle avait des choses à dire, surtout à écrire, et que l'écriture était désormais le début d'une route qu'elle espérait longue, enrichissante et passionnante... elle fourmille de projets, à elle maintenant de les coucher sur papier...

Compte-rendu dédicaces bibliothèque de Mouilleron-le-Captif

Compte-rendu écrit par Jean Turcaud
bibliothèque de mouilleron-le-Captif, samedi 27 novembre 2010


C’est les mains gelées et le cœur chaud que nous avons été accueillis à la bibliothèque de Mouilleron. L’accès n’est pas évident pour la première visite . En fait, c’est l’ancienne école Saint-Joseph, école libre de garçons, qui a été rachetée il y a quelques années par la municipalité pour en faire un espace culturel joliment appelé LA RECRE. Quelques associations y sont installées dont la bibliothèque.

De gauche à droite : Jean Turcaud, Jacqueline Gendronneau, Jim Morin

L’équipe dynamique dirigée par Madame Boura avait bien fait les choses et très vite, nous avons eu des visites, des demandes de dédicaces, quasi sans discontinuer. Jacqueline et Jim ont retrouvé de vieilles connaissances et moi des ‘clients’ de tous les âges, amis, voisins..

Laissez-moi, chers amis,
Un instant vous narrer
Un fait, certes petit
Mais qui m’a fait marrer !

L’ambiance était studieuse, quand soudain la porte s’ouvrit sur Monsieur le Sénateur-Maire. Mon sang fit un premier tour. Diable, réagis-je en Montfort-intérieur, Monsieur le Sénateur-Maire vient rendre en personne un hommage aussi mérité qu’inattendu à notre best-c’est-l’heure !

Mais la porte, continuant d’être ouverte, vit entrer une quantité non négligeable d’élus municipaux. Mon sang fit un autre tour. Diable, craignis-je in peto, nos réserves de livres ne suffiront pas !

Puis, la porte – de plus en plus glaciale – laissa pénétrer une … CINQUANTAINE de personnes de moi inconnues. Jim pensa : Y a du jumelage dans l’air ! Jacqueline avala son cher stylo-qui-écrit-doré. Et moi, de battre lentement mon cœur s’est arrêté.

Philippe Darniche présenta rapidement la bibliothèque et longuement – à mon goût – les titres et qualités par moi acquis, le plus souvent de manière honnête, dans certaine association locale. Puis il invita sa troupe à quitter les lieux séance tenante, sans un mot pour la séance de dédicaces qui nous occupait.

On voulut bien m’expliquer enfin qu’il s’agissait d’une visite de la commune organisée pour les nouveaux arrivants. Alors, nos cœurs et nos stylos purent reprendre une activité normale.



Sans les élus, sans les nouveaux arrivants, nous vendîmes, nous plaçâmes une vingtaine de recueils ; ceci en moins de 2 h ! qui dit mieux ?

Je lance une invitation au maire, aux élus, aux nouveaux arrivants et au reste du monde : rendez-vous à la Maison de la Presse de Mouilleron le samedi matin 11 décembre . Philippe ( Darniche ), si tu lis ce message, nous t’y attendons !!

8 décembre 2010

Portrait d'auteur : Jean Gualbert

Fin 2009, en consultant un de mes sites favoris (Bonnes Nouvelles, pour ne pas le citer), je tombe sur un appel à texte bien alléchant : s’adressant apparemment aux écrivains vendéens, le Refuge de Grasla, et le Conseil général de Vendée proposent d’écrire une légende se basant sur un fait, un lieu, un personnage bien ancré dans le territoire vendéen.


Voilà un challenge fort stimulant. Je creuse donc dans mes souvenirs.

D’abord, puis-je me prétendre écrivain vendéen ? Ecrivain, certainement pas, je n’ai commis jusque-là que quelques poèmes et nouvelles, dont certains se sont retrouvés, probablement par mégarde, ou par distraction, dans l’un ou l’autre recueil. Toutefois, cela me semble un détail, puisqu’il s’agit ici d’encourager à l’écriture, et que, de fait, je me sens très encouragé par cet appel. D’autant plus, que l’on précise dans les modalités de participation que l’on fait appel aux « doux rêveurs ». Aucun doute, je corresponds à cette définition. Voilà donc une première difficulté prestement effacée.

Le point suivant est plus délicat. Comment justifier que je serais Vendéen ? Je scrute donc un peu plus cet appel à textes et je découvre, non sans une certaine surprise, qu’il existe quatre catégories bien précises de Vendéens.

Il y a tout d’abord les Vendéens de naissance. Je me précipite sur ma carte d’identité. Pas de chance, je suis né à Goma ; un très bel endroit assurément, sur les bords du lac Kivu, malheureusement bien malmené ces dernières années, et de toute façon sans aucune connexion géographique avec la Vendée, même en essayant de prolonger les eaux territoriales de l’île d’Yeu un peu plus que les cartographes ne l’autorisent.

La deuxième catégorie, ce sont les Vendéens de lignée. J’interroge ma mère, mes oncles et tantes, une parente historienne. En creusant, on retrouve dans la famille un bon nombre de Flamands, quelques Luxembourgeois, un Parisien et même un Cosaque. Mais même ici, une distanciation certaine par rapport au pouvoir parisien (ledit Cosaque ayant pris un malin plaisir à visiter Paris en 1815, sur les talons de Napoléon, et après un détour euphorique par Waterloo) ne suffit pas à établir une lignée convaincante avec les rebelles vendéens.

Troisième catégorie, les Vendéens d’adoption. Je plonge dans mes souvenirs. Je suis allé une première fois en Vendée avec mes parents quand j’étais enfant. Cela remonte bien loin (après les guerres de Vendée, tout de même) et je n’en ai plus que de vagues réminiscences. J’y suis retourné quand mes deux aînées étaient toutes petites. Je me rappelle très bien que la plus grande aimait la plage, mais pas du tout le sable, ce qui a compliqué la situation, et probablement empêché toute forme d’adoption. Et j’y suis retourné plus récemment avec ma plus jeune fille. Cette fois, en fait d’adoption, c’est plutôt nous qui avons adopté la Vendée comme terre de prédilection, conquis par le charme de ses paysages, par la gentillesse de ses habitants, par l’atmosphère empreinte à la fois de tradition et de modernisme que nous y avons trouvée, et surtout par cet attachement si fort, si authentique au terroir et à l’histoire.

Du même coup, je me suis donc vu propulsé en quatrième catégorie – les Vendéens de cœur. Par simple curiosité, je me demande d’ailleurs où placer ma fille : elle aussi a apprécié cette superbe région, mais étant désormais fille de Vendéen (bon, de cœur seulement, mais tout de même…), pourrait-elle revendiquer une place dans le deuxième groupe, celui des Vendéens de lignée ?

Restait donc à écrire un texte, où se mêlaient quelques images de Vendée, l’amour des chauve-souris, de douces rêveries (n’oublions pas les modalités de participation) et le mélange imaginaire de personnages bien réels dans deux êtres de conte.

La distraction du jury faisant le reste (peut-être mon texte est-il passé dans la bienheureuse béatitude d’une sieste suivant un repas festif ???), je me suis retrouvé un soir de juillet au milieu des bois, sur un parking où ne se voyaient que des plaques terminées par « 85 », plus rarement « 44 » ou « 79 ». Difficile de dissimuler la mienne, avec ses chiffres et lettres d’un rouge agressif !

Mais c’est bien lors de cette rencontre improbable que j’ai pu vérifier le sens de l’accueil des gens de Vendée, et croire un tout petit peu que je faisais désormais partie de leur groupe, au moins par le cœur.

7 décembre 2010

Dédicaces à la Bibliothèque du Marque-Page - Mortagne-sur-Sèvre

J'avais gardé un très agréable souvenir de la rencontre avec Benoît et Bernadette, les responsables du Marque-Page, lors du salon du livre au Refuge de Grasla, en juillet dernier.

Ils étaient venus sur notre stand nous faire dédicacer plusieurs exemplaires du recueil des Contes et Légendes de Vendée, pour eux-mêmes et toute leur famille, et nous avions pas mal discuté de choses et d'autres en promettant de nous retrouver pour une séance de signatures à Mortagne-sur-Sèvre.


Benoît, Marie-France et Delphine


Date a donc été fixée pour ce 20 novembre dernier, en même temps qu'une vente de livres d'occasion au sein de la bibliothèque.

Elle est extrêmement chaleureuse cette bibliothèque, et le doit aussi bien à la convivialité du lieu - clair, moderne, avec un espace pour les plus jeunes pour consulter et lire sur place les ouvrages mis à disposition -qu'à la gentillesse et la disponibilité de toute l'équipe.

Ce matin-là, de nombreux parents se sont pressés, dès la première heure, à la recherche de bonnes affaires, et sincèrement il y en avait pour tous les goûts, de la BD aux romans en tous genres.

Delphine et moi-même, à la fin de notre séance de dédicaces, en avons d'ailleurs profité pour faire notre petit marché et repartir avec de belles acquisitions à prix on ne peut plus doux.

Et justement, en parlant de dédicaces, nous avons pu faire d'agréables rencontres ; c'est toujours un étonnement pour nous, nous ne nous en lassons pas tant ces échanges sont riches. Delphine a même dédicacé un livre pour un de ses anciens professeurs de collège ; elle est pas belle la vie ?

Nous n'avons pas pulvérisé les scores, ce jour-là, mais ce n'était pas le but recherché, l'important est plutôt de faire connaître le recueil à un plus grand nombre de lecteurs, et  une fois de plus le pari est réussi.

Merci à Benoît, Bernadette et toute l'équipe du Marque-Page, nous avons pris un très grand plaisir à partager ces quelques heures avec vous, vous êtes des hôtes charmants.

J'en profite pour relayer la demande suivante : la bibliothèque du Marque-Page recherche des bénévoles pour faire la lecture aux enfants les mercredi après-midi. N'hésitez-pas à transmettre l'information autour de vous et à contacter les responsables si vous êtes interessés.




Informations :


Bibliothèque Le Marque-Page
Centre de la Petite Enfance
Avenue Madeleines


85290 Mortagne-sur-Sèvre


02 51 65 14 41


Site web :
www.lemarquepage.com/

6 décembre 2010

Concert de de Noël avec Francis Tetaud

A diffuser largement autour de vous..

Le jeudi soir 23 décembre, à partir de 20 h 30,
Francis Tetaud, violonniste attitré du Refuge de Grasla,
vous propose un très beau concert de chants de Noël, en l'église de Chavagnes-en-Paillers.

Magnifique spectacle et émotions assurés...
pour 5 euros seulement... gratuit pour les moins de douze ans.

Réservation conseillée au 02.51.43.81.61.

29 novembre 2010

Portrait d'auteur : Eric Chesneau

Portrait (à la troisième personne) d’Eric Chesneau

Eric Chesneau est né entre les murs de la maternité de Dreux (Eure-et-Loir) le 18 mars 1964, a grandi à Vernouillet tout proche, a appris à aimer les histoires avec sa grand-mère, à l’heure du goûter. Il faut dire qu’à l’époque il était maigre comme un clou et que sa grand-mère, à l’accent chantant du Sud-Ouest, ne savait plus qu’inventer pour le faire goûter; c’est d’ailleurs la malheureuse qui a pris les rondeurs originellement destinées au famélique garçonnet.



Il a appris à lire les-dites histoires avec ses parents après le dîner, a pris plaisir à en écrire à l’école à l’occasion de compositions libres. Depuis, dévore tout ce qui lui tombe sous l’œil, (à toute heure du jour et de la nuit), des ingrédients s’affichant sur les boîtes de sirop de grenadine aux portraits de Saint-Simon en passant par les œuvres de Verne, Seignolles, Magnan, Vian, Apollinaire, Gary, Masterton, Sade, Fante, Scerbanenco, Laharpe et quelques centaines d’autres, sans oublier, parfois, Télé-Machin et Spirou.

Il a commené très tôt à se constituer une bibliothèque qui tapisse aujourd’hui les murs de son habitation (et même un peu plus), à laquelle s’ajoutent quelques dizaines de milliers d’ouvrages du XVIè au XXIème siècle qui constituent son fond de commerce puisque depuis 2008, il préside aux destinées de la Librairie du Bateleur, spécialisée dans le livre ancien et moderne.

Il écrit sa première pièce de théâtre “La folie des glandeurs”, (tout en alexandrins s’il vous plaît!), au lycée. La metteuse en scène s’enfuira avec les deux cahiers de 196 pages à petits carreaux abritant le chef d’oeuvre et il ne les reverra jamais, ce qui pourrait de façon posthume lui valoir l’étiquette de “dramaturge maudit”. Même s’il s’agit là de son unique expérience en matière de théâtre. Son premier roman, écrit durant la même période et sobrement intitulé “La fesse cachée de la lune” finira quant-à lui éparpillé dans divers greniers.

La lecture des aventures d’Eric Matras dans la Bibliothèque Verte a décidé de son futur : il sera journaliste-écrivain, ou alors vétérinaire, ou archéologue, ou libraire et peut-être même les quatre à la fois. Comme il n’est pas doué en grand-chose, il ne sera ni vétérinaire, ni archéologue mais journaliste...

Passionné d’écriture et de photographie, il œuvre donc comme journaliste de presse écrite durant une vingtaine d’années, opérant de temps à autre comme photographe pour certains magazines féminins (comme Maxi) et publiant quelques clichés dans l’ouvrage de Joëlle Vitiello-Yewell et Claire Nacher, « La Vie aux Etats-Unis » (Editions Solar).

En 2002, Les Relais Artistiques publient son premier roman policier intitulé « La Tombe du Prussien,” un polar rural, véritable chef-d’oeuvre du genre, dont il reste quelques exemplaires de la première édition. (Il s’agit là d’un message subliminal).

En décembre 2005, Eric Chesneau écrit plusieurs textes pour l’ouvrage de Patrick Cointepoix, publié aux éditions Centre-Livres, « Tours et détours en Eure-et-Loir ». Kidnappé par le collectif d’écrivains d’Eure-et-Loir, IBIDEM, il commet dans un ouvrage commun,“Enfances”, une nouvelle intitulée subtilement Sévices Compris qui narre avec humour quelques souvenirs de sale gosse (Oui, oui, dans le même excellent ouvrage, dont le sieur Christophe Prat a déjà dû vous refiler quelques exemplaires puisque lui-même y raconte une sienne expérience sous acide.)

En septembre 2009, sa nouvelle “La mare aux revenants” est publiée dans l’ouvrage collectif “Contes et Légendes d’Eure-et-Loir”, aux éditions Grard; trois mois plus tard, il publie Calvaires, un roman fantastique et ésotérique magnifique qui se déroule au coeur d’une Auvergne angoissante (sa tendre épouse estime qu’il s’agit là du meilleur roman de son auteur, même si elle en déteste la fin et la lui reproche à peu près une fois par semaine. Fin de la digression à but commercial).

La-dite épouse étant maître-verrier de talent, elle supervisera les détails techniques d’un roman pour ados intitulé L’Enfant de Verre, qui trimballe le lecteur dans les coulisses des maîtres-verriers actuels et du moyen-âge; une intrigue fantastique habilement menée et instructive (que l’on peut se procurer facilement sur les librairies en ligne). Sa fille Ottavia, âgée d’aujourd’hui 15 ans, en a assuré la couverture et les illustrations.

Dans la foulée, il obtient le titre envié de Lauréat, titre (ironiquement?) décerné par le président 2009 du concours de nouvelles de la bibliothèque vendéenne le Marque-Page: lequel président n’est autre que Christophe Prat. La nouvelle d’Eric Chesneau, “Semence de rêves” obtient en effet le premier prix ex-aequo.

En juillet 2010, sa nouvelle “Haute Marée” (largement autobiographique) est publiée dans les Contes et légendes de Vendée à vos côtés et, tout récemment, sa “Rédaction” a été publiée par les mêmes éditions Grard dans les Contes et Légendes des Yvelines.

Il vient de terminer l’écriture d’un recueil de nouvelles fantastiques illustrées par le photographe drouais Willy Mérour et termine un gros roman ésotérico-fantastico-paranormal.
A également participé cette année à l’écriture d’articles sur l’Eure-et-Loir dans le cadre d’un ouvrage collectif en plusieurs volumes sur ce département.

Non content d’obliger ses proches à s’abîmer la vue avec ses écrits, tout en sollicitant frénétiquement leurs compliments répétés (dans le cas contraire, il boude), Eric Chesneau leur casse aussi régulièrement les pieds en leur interprétant ses chansons, qu’il accompagne à la guitare ou aux claviers voire à l’harmonica quand il a trop abusé de jus de pomme, sa boisson préférée.

Tiens, en parlant de jus de pomme...

23 novembre 2010

Dédicaces à la Maison de la Presse de La Roche-sur-Yon

La première séance de dédicaces à La Roche-sur-Yon, Maison de la Presse, rue Jean-Jaurès, a été marquée par une journée de grisaille et pluie hivernale ce samedi 20 novembre, mais l'accueil chaleureux de Mme Boudaud, la responsable, nous a vite mis en train. Ingrid, la gentille stagiaire qui a choisi comme projet de rapport notre séance de dédicaces, avait préparé une jolie vitrine et la table mise en place pour la séance avait revêtu un des tons chauds du livre contes et légendes.


de gauche à droite :
Jacqueline Gendronneau, François Hublet, Jean Turcaud

Nous étions 3 auteurs. Jean Turcaud et moi-même pour la journée, et le benjamin François Hublet, nous a rejoints l'après-midi.

Notre premier "client" du matin fut une acheteuse qui a nous fait très plaisir en nous confiant qu'elle venait acquérir notre livre parce qu'elle avait regardé l'émission de Télé Vendée, jeudi soir, sur Contes et Légendes. Jean, connu comme "le loup blanc" et bon commercial, n'a pas son pareil pour convaincre le public d'acheter le livre, avec réussite, puisque le matin nous avons vendu 5 ouvrages.

L'après-midi a été plus difficile, cependant une bonne partie des clients a consenti à se renseigner et toutes nos petites cartes du blog sont allées dans leur poche ! nous promettant d'y réfléchir comme cadeau de fêtes... Nous avons aussi discuté avec un conteur régional bien connu et vendu un livre à un élu yonnais.

L'horloge du temps a tourné vite malgré tout, Jean et François ayant trouvé un bon passe-temps avec les jeux de mots, et croyez-le Jean connaît (non, pas moi ! Lui !) François a énormément progressé, quant à moi, j'ai encore un temps de retard !

Finalement la journée s'est achevée sur un score de 10 ventes (chiffre honorable pour Mme Boudaud).

Compte-rendu écrit par Jacqueline Gendronneau

19 novembre 2010

Passage dans La Grande Emission - Télé Vendée

Nous avons eu la chance d'être sollicités par la chaîne régionale "Télé Vendée" pour participer à la Grande Emission, animée par Stéphane Courgeon en compagnie d'Aïda Valceanu, responsable de la rubrique culturelle.

Trois des auteurs étaient présents : François Hublet, Rémy Hervouet et moi-même.

Je vous laisse découvrir ce moment fort agréable où nous avons pu promouvoir notre recueil collectif , en cliquant ICI.



Merci à toute l'équipe, vraiment sympathique et chaleureuse.





15 novembre 2010

Bourse aux livres de Froidfond : séance de dédicaces

Je crois - je suis même sûre - que s'il y a bien une chose dont nous ne nous lassons pas, ce sont les séances de dédicaces.

Elles donnent lieu, à chaque fois, à de belles retrouvailles entre les auteurs du recueil des Contes et Légendes mai aussi et surtout avec les lecteurs.


Quand Emilie, une des responsables de la bibliothèque nous a lancé l'invitation, dans le cadre de la Bourse aux livres organisée à la salle Anne Roumanoff de Froidfond, le 17 septembre dernier, nous avons été plusieurs à répondre présents, certains que la journée serait joyeuse.

Et elle le fut !

Quelques écrivains vendéens étaient présents, dont Evelyne Thomer ou bien Didier Giroud-Piffoz et Karine Giroud-Piffoz, déjà rencontrés la semaine précédente à Commequiers, mais aussi Pierre Deberdt, Sandrine Billet.... et bien d'autres, je n'ai pas noté tous les noms.

Les visiteurs n'ont pas été très nombreux  le matin, mais nous nous sommes bien rattrapés l'après-midi où adultes et enfants - attirés aussi par les bonbons et petits biscuits amenés par chacun d'entre nous ! - se sont pressés autour de notre stand. Nous avons fait un score très honorable.... Euh ! j'ai oublié le nombre, vous vous souvenez chers co-auteurs ?

L'accueil très chaleureux d'Emilie, la convivialité régnant entre les divers auteurs, les visiteurs enthousiastes.... tout a concouru pour faire de cette journée un moment d'exception que nous sommes prêts à renouveler l'année prochaine... si on veut bien de nous encore !



8 novembre 2010

Portrait d'auteur : Pierrette Gobin-Vaillant

Alors qu’elle était enfant, un titillement dans le ventre taquina Pierrette : sonappendice, certes, mais naissait aussi une furieuse envie d’écrire.


Tout naturellement, elle a commencé par confier des secrets à ses cahiers, mais elle ne peut pas les divulguer, puisque ce sont des secrets.

Puis, pendant une quinzaine d’années, elle a assuré des permanences à la bibliothèque de Commequiers qu’elle a quittée pour se marier. Avant d’en refermer la porte, elle a demandé qu’on lui conserve une place sur une étagèrepour son livre… Un jour, peut-être. Car avait germé en elle cette certitude : elle écrirait.

Au cours de son second congé parental, pour nourrir ce petit germe, elle a participé pendant quelques mois à un atelier d’écriture à La Roche sur Yon où elle jouait avec les mots. Et ô bonheur ! La consécration !!!!

Une de ses phrases a figuré sur un signet, distribué au gré du vent. Un dernier petit souffle a fini par le ranger… au fond d’un tiroir. La parenthèse s’est fermée.

La semence a sommeillé pendant dix ans avant de se réveiller pour de bon, fin 2006. Les concours de nouvelles se sont alors enchaînés et elle a ainsi cohabité avec d’autres auteurs sur divers recueils, tout comme elle a la joie de le faire pour Contes et Légendes de Vendée. Fabuleuse aventure, source de tant de
rencontres et d’amitiés naissantes.

Petite semence ne demande qu’à grandir encore et encore pour figurer sur l’étagère… à côté du recueil Contes et Légendes de Vendée.


Retrouvez Pierrette dans le recueil des Contes et légendes de Vendée
avec "Les Pierres folles"

2 novembre 2010

Café Littéraire - Commequiers

Les bénévoles de la Bibliothèque de Commequiers ont eu une bien séduisante initiative, ce vendredi 15 octobre en inaugurant leur premier café littéraire.


Photo prise sur le site de la bibliothèque
 Sur leur invitation, trois auteurs des "Contes et Légendes de Vendée" se sont donc retrouvés, à partir de 19 h 00,  pour une soirée qui se voulait sous le signe de la convivialité et du partage littéraire, autour des adhérents de l'association.


Deux autres auteurs faisaient également partie de la fête :  Didier Giroud-Piffoz et Karine Giroud-Piffoz, le père et la fille, présentaient leurs ouvrages respectifs.

Et la convivialité fut bien au rendez-vous ; nous avons été accueillis et reçus avec une extrême gentillesse par les responsables de la bibliothèque qui avaient mis les petits plats dans les grands pour l'occasion, en nous préparant de délicieux petits biscuits accompagnés de café ou boissons fraîches.


De gauche à droite :
la responsable de la bibliothèque, Pierrette Gobin-Vaillant et Jim Morin

Elle est vraiment très agréable, cette bibliothèque municipale, lumineuse, moderne, des étagères bien garnies d'ouvrages de toutes sortes afin de satisfaire tous les appétits avides de curiosité.
Malheureusement, les visiteurs ont boudé cette soirée et c'est vraiment dommage pour les bénévoles qui s'étaient donnés beaucoup de mal.


De gauche à droite :
Marie-France Thiery, Pierrette Gobin-Vaillant, Jim Morin

Mais foi d'auteur qui ne saurait se décourager pour un si petit imprévu, ami lecteur, si tu ne viens pas à nous, nous irons vers toi !

Nous avons convenu qu'il serait certainement plus profitable de prévoir une séance de dédicaces plutôt le jour du marché (samedi matin), et en saison où il y a pas mal de touristes de passage. Rendez-vous est donc pris et à confirmer pour l'été prochain.

Pour retrouver toutes les informations et manifestations prévues dans les mois à venir, rendez-vous sur le site de la Bibliothèque de Commequiers :
http://www.bib.commequiers.com/
17, place de l'Eglise
85220 Commequiers
Tél. 02 51 54 92 84
Adresse courriel :
bibliotheque.commequiers@wanadoo.fr




25 octobre 2010

Portrait d'auteur : Dominique Desprets

Dominique Desprets :  « Le Père Martin »




Naissance au milieu du siècle dernier, à une « heure intelligente » comme on se plaît à dire en Vendée : un dimanche à midi !

Vie professionnelle d’ingénieur, variée, intense et passionnante. Elle m’amène à jeter définitivement l’ancre en Vendée, pour y laisser s’épanouir deux enfants et…déjà sept petits-enfants.

Cessation d’activité précoce, mais bienvenue. Elle me permet de développer et structurer mes centres d’intérêts :

Les bandes dessinées 
La recherche permanente de volumes présentant de bons scénarios servis par des dessins de qualité    oblige à une lecture intensive…Le stockage mérite désormais une négociation familiale parfois délicate !

Le travail du bois (sculpture, marqueterie, tournage…)

Dans mon atelier, la poussière rend le pas feutré et les copeaux, par leurs odeurs, signent l’ambiance.
Il est bien difficile d’expliquer le bonheur de dégrossir une pièce de bois à la massette pour faire naître l’ouvrage…. ou la jouissance procurée par les derniers ponçages fins d’une sculpture, ces moments ultimes pendant lesquels s’affirment les détails définitifs du cou, d’une épaule, d’un sein, de la cambrure des reins…

L’écriture

Jouer avec les mots, j’ai toujours aimé…mes rapports et notes professionnelles ne manquaient ni de précision, ni de formules choisies. Depuis trois ans, je participe à un atelier d’écriture de «nouvelles courtes» : le jeu consiste à soumettre son texte à thème prédéfini, deux fois par mois, à l’oreille attentive des autres participants. Cette double position de public et de critique est très formatrice etpeut se révéler fort enrichissante. En tous cas, elle fait progresser.

Mon atterrissage aux « Contes et Légendes de Vendée » est un hasard heureux, encourageant et riche de nouveaux contacts…Alors j’ai envie d’écrire encore !

18 octobre 2010

Portrait d'auteur : Juliette Chaux-Mazé

Juliette est l'une des illustratrices sur le recueil des "Contes et légendes de Vendée"
et aussi auteur avec sa nouvelle "Plage des demoiselles"

Voici son parcours, croqué à sa façon, tout en simplicité et humour...

(cliquez sur les images pour les agrandir à l'écran)


A l'été prochain, Juliette, pour d'autres belles rencontres ?

13 octobre 2010

Le livre d'or vous est ouvert....

Chers lecteurs,

Bientôt 3 mois maintenant que nous avons commencé nos première dédicaces, c'était à Saint-Jean-de-Monts en août dernier, je ne suis pas près d'oublier.

Toutes ces séances, dans les maisons de la presse, bibliothèques ou sites historiques nous ont apporté d'intenses moments de bonheur, des rencontres riches qui nous ont aussi permis de mieux nous connaître, entre auteur ; des amitiés ont vu le jour.

Vous avez été nombreux à venir partager notre amour de la Vendée au travers du recueil des Contes et légendes et vous nous avez réservé un accueil des plus chaleureux partout où nous sommes passés. Nous sommes maintenant impatients de connaître votre avis sur les nouvelles présentées.

La rubrique "Livre d'or" vous attend ; il vous suffit de cliquer sur ce lien, ICI et mettre un commentaire en bas du message d'accueil... Vous avez aimé, vous êtes un peu déçus, vous aimeriez en savoir plus.... à votre tour de sortir la plume...

A bientôt chers lecteurs,

11 octobre 2010

Portrait d'auteur : Laurent Manceau

Auteur du « Moulin de l'Alouette »



Les mots je ne les écris pas, je les ressens, je les vis.


A l'adolescence, j'ai commencé par poser ces mots délicatement sur des feuilles habillées de poésie. Puis, l'humour, sous les traits d'une jeune femme au langage innocent et frais de vérité, Anne Hecdotte, a noirci quelques dizaines de pages.

Les mots, je les ai ensuite un peu plus approchés en les décortiquant, sous forme d'acrostiches et en m'essayant à différents exercices de styles pour les mettre en valeur.

Ma réserve naturelle a naturellement mis tous ces écrits en réserve, quelques membres de ma famille seulement, dont ma femme et mes trois filles, en on eu connaissance.

Puis arriva la quarantaine et ses questions.

J'ose , je n'ose pas; faire ce dont j'ai réellement envie ?

J'ai envoyé une première nouvelle à un concours, avec pour thème le mot frontières à Cholet et le quatrième prix reçu m'a encouragé pour continuer d'écrire encore plus. Le moulin de l'Alouette est ma troisième nouvelle.

Technicien de maintenance depuis que j'en avais appris les rudiments à Saint-Gabriel, à Saint-Laurent-sur Sèvres, puis à Nantes, j'ai souhaité écrire une nouvelle page de ma vie professionnelle en cette année 2010. Et comme le petit Louis de l'Alouette, j'ai lancé un cri pour faire tourner les ailes du moulin de ma nouvelle vie. Et comme par un enchantement..... la suite est dans le conte.


Sous la dénomination de Troubadour des Mauges, je propose des ballades et des animations en vélo-calèche à assistance électrique.


Grâce à cette aventure collective du livre « contes et légendes de Vendée », merci au refuge de Grasla et à Christophe Prat, le troubadour vit un peu plus intensément ses passions que sont l'écriture, l'histoire et le contact humain.


Je termine cette courte présentation par des mots bien-sûr :

Les Mots sont des images aux reflets inconscients
Que les phrases en décor amènent à nos yeux.
Le silence qu'ils composent en fixant le papier
s'accorde aux mélodies qu'ils prennent à nos pensées.

Laurent

Nos auteurs ont bien du talent...

Et en plus ils sont modestes... alors c'est moi qui suis heureuse de vous annoncer que, ce week-end, lors de la remise des prix pour le concours de nouvelles à Aizenay, le prix du jury a été descerné à :

Claudine Hillard

Bravo Claudine, toutes nos félicitations, je suis très heureuse pour toi de ce succès, déjà inauguré avec ta nouvelle primée pour le recueil des Contes et légendes de Vendée.

Et ce n'est pas tout :
au concours d'orthographe organisé ce même jour, toujours à Aizenay,
François Hublet
a obtenu la 5ème place.


Vous êtes des chefs !

5 octobre 2010

Dédicaces du 26 septembre au Refuge de Grasla

Le site de la forêt de Grasla, lieu désormais chargé de la naissance de notre oeuvre commune achevait sa saison 2010 par un dernier dimanche d'entrée libre sur le thème de l'art pictural, avec trois concours amateurs : peinture, photo, et dessins d'enfants.



Sandrine Dugast, lors des journées du Patrimoine, nous avait invités à revenir signer pour cette ultime journée dominicale d'ouverture. Jim Morin, Delphine Marchal et moi-même nous sommes donc retrouvés à dédicacer durant l'après-midi.



Bien qu'accompagnés de la fraîcheur automnale, nous nous installons dans le patio d'accueil dehors, passage obligé des visiteurs. Nous proposons notre livre, et pendant que les acheteurs effectuent leur parcours en sous-bois à la rencontre des nombreux artistes-peintres, nous apposons nos dédicaces. Nos six acquéreurs sont ravis et touchés de l'illustration couleur réalisée par Delphine à l'entame de son texte. Beaucoup de personnes s'arrêtent pour échanger, l'ambiance est bon enfant.


Nous avons eu l'immense bonheur d'être accompagnés des mélodies enjôleuses du violon de Francis Tétaud, musicien officiel de la Forêt de Grasla, face à notre étal.



À défaut des rayons d'un Râ récalcitrant, cette ambiance musicale nous a apporté quelque chaleur. Francis nous a parlé de ses projets, notamment son spectacle Celtimage qu'il aimerait voir se réaliser. On peut le contacter via le site internet www.group-gaia.com pour animations et spectacles.



C'est dans cette forêt parée aux couleurs d'automne, avec ses allées tapissées de feuilles et glands, animée par le souvenir des réfugiés d'antan, que les artistes puisèrent l'inspiration du moment.

Vers 18 h 00, Wilfrid Montassier, Président du Refuge, proclame les résultats des concours avec les toiles gagnantes ci-dessous, puis nous nous dirigeons vers un copieux cocktail, sous la fraîcheur des chênes...

Premier prix


troisième prix

Et empruntant le terme à Jim, notre "triplette" quitta, pour 2010, cet endroit d'un enfantement collectif, à l'occasion de "la Forêt du livre" les 17 et 18 juillet derniers.

4 octobre 2010

Portrait d'auteur : Hortense Lelong de Longpré

Hortense Lelong de Longpré - 27 ans
Statut : finit son master II de droit des affaires
et commence une activité de services web en autoentrepreneur.



Née à la Rochelle en 1983, j'ai cependant vécu toute ma vie en Vendée. J'ai été élevée par des parents qui aimaient beaucoup les livres, l'histoire, la musique. Grâce à eux, j'ai pu faire du piano, de l'astronomie, et finalement écrire des petites pièces de théâtre puis des nouvelles.

Adolescente, je suis tombée amoureuse du 19ème siècle, de compositeurs comme Verdi, Beethoven ou Puccini (il faut avoir entendu "O mio babbino caro" une fois dans sa vie), et d'auteurs comme Théophile Gautier, Maupassant, Byron, Mary Shelley et compagnie. Mes nouvelles étaient donc clairement inspirées du style fantastique, parlant tantôt de la cafetière d'un poète et tantôt du mesmérisme (ancêtre de l'hypnose). J'ai longtemps participé à un groupe msn pour jeunes auteurs dont beaucoup étaient québécois et écrit pas mal de poésie sous leurs encouragements.

La malédiction de l'auteur, c'est (et ce n'est pas une révélation) qu'il ne trouve jamais son texte assez bien, surtout en poésie où ce sentiment est multiplié par dix, j'ai l'impression. Ainsi, mon seul projet mené vaguement à bien fut un recueil de nouvelles "victoriennes" qui n'a jamais passé le cap des maisons d'édition. N'ayant pas écrit grand chose depuis, cela m'a fait plaisir de reprendre le stylo pour le concours de contes et légendes de Vendée et surtout d'effectuer un exercice que je ne connaissais pas : écrire un conte.

On parle mieux de ce qu'on connaît et bien sûr, le spectacle de mon chat Tybalt vautré devant le four hiver comme été ne pouvait que m'inspirer. De même, que pouvait-on trouver de plus représentatif que le préfou en Vendée ? (Je connais des Bordelais qui me forcent à en faire dès que je leur rend visite, être vendéen n'est pas une sinécure !).

Enfin, je remercie les initiateurs et le jury de ce concours d'avoir permis au chat d'avoir son petit moment de célébrité relative ;-).

A bientôt sur les stands de dédicaces !


Retrouvez la nouvelle d'Hortense dans le Recueil des Contes et légendes de Vendée,
 "Le chat et le préfou".

27 septembre 2010

Journées du Patrimoine : les auteurs ont dédicacé !

Un soleil radieux a illuminé ces journées du patrimoine où nous n'avons pas failli à notre devoir. Ce n'est pas vraiment un devoir pour nous, à vrai dire, ces séances de dédicaces étant à chaque fois l'occasion de nous retrouver et de faire de belles rencontres avec les lecteurs.

Comme plusieurs sites du département nous avaient amicalement ouvert leurs portes, nous nous sommes réparti la tâche au Refuge de Grasla, à l'Historial des Lucs-sur-Boulogne et au Chateau de Tiffauges.

En voici les comptes-rendus :

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François Hublet a démarré les hostilité
et planté le décor de l'Historial
sans oublier de gentiment nous narguer :


Le Lucquois n'est pas matinal, mais il est assidu !

C'est sur cette heureuse morale que s'est achevée, il y a quelques minutes à peine, la séance de dédicaces organisée à l'Historial de Vendée aux Lucs-sur-Boulogne dans le cadre des Journées du Patrimoine... en attendant un résumé détaillé, voici, en quelques phrases, les résultats de nos péripéties dominicales...

Après une matinée complètement apathique (désolé pour Marie-France et Pierrette) pendant lequel le score astronomique de 0 livre vendu a été atteint haut la main (et surtout haut les coeurs pour la suite de la journée !), la fin de journée s'annonçait laborieuse, malgré les sandwitches réconfortants engloutis à la pause...

S'annonçait seulement ! En effet, dès 13h00, une première personne s'avançait, volontaire pour nous délivrer de notre profonde léthargie, suivie (le bon vieux diesel est puissant mais démarre lentement) d'une seconde une heure quarante-cinq plus tard... à 14h45, donc, guère d'éclaircie à l'horizon, et pourtant ! Après une avancée lente jusqu'à 17h45 ou le score malgré tout honorable de 11 ouvrages fut atteint, une envolée s'amorça, qui, pendant les deux heures qui suivirent, nous fit atteindre le nombre victorieux (au vu des auspices matinales) de 22 VENTES, sous lequel s'acheva cette belle journée de septembre.

Bon, certes, j'adore les hyperboles, mais bon ! :D

J'exagère évidemment, cette journée, très sympathique d'ailleurs, n'ayant pas battus de record de ventes sans pour autant, à l'inverse, demeurer décevante (cf. Les Herbiers hier... Hein ? Non, Un !)... Bref, une journée réjouissante, toujours aussi agréable et emplie de contacts sympathiques durant toute l'après-midi.

Qu'en est-il de Grasla et de Tiffauges... sortez des bosquets, venez au créneau, j'attends vos réponses !


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Quelques pas sur les petites routes de Vendée,
et nous voici, pas très loin des Lucs-sur-Boulogne...
dans la forêt de Grasla (commune des Brouzils)

Voici ce que nous en dit Jacqueline :


Dans le cadre des Journées du Patrimoine, l'Association du Refuge de Grasla avait manifesté le désir d'avoir la présence de quelques auteurs du livre Contes et légendes de Vendée, pour dédicacer l'ouvrage auprès d'éventuels acquéreurs.
de gauche à droite :
Jacqueline Gendronneau, Régine Albert, Jim Morin, Bernard Brunelière et son épouse

Nous étions ce dimanche après-midi à Grasla 4 auteurs : Régine Albert, Jim Morin, Bernard Brunelière et Jacqueline Gendronneau.

Ce fut d'un calme plat. Quelques visiteurs ont feuilleté l'ouvrage, se sont renseignés, mais au final un seul ouvrage de vendu ! De passage, Wilfrid Montassier, Président du Refuge, a fait la même constatation que nous : les visiteurs des Journées du Patrimoine sont consommateurs de visites rapides, gratuites, souhaitant découvrir le plus de sites possibles.

Nous avons, malgré cela, passé un agréable après-midi entre nous, à discuter, plaisanter, faire plus ample connaissance.

Sandrine a proposé, si nous le souhaitons, de venir à Grasla dimanche prochain dans le cadre d'une exposition de peintures, qui marquera la fermeture estivale du Refuge. À charge de revanche, nous avons accepté sa proposition.


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Et je vais terminer en vous décrivant notre après-midi
au Château de Tiffauges


Après avoir chaleureusement été accueillies par Bruno Chiron, le directeur du site et son équipe, nous nous sommes installées dans la cour principale de la magnifique forteresse moyenâgeuse dont les vieilles pierres auraient bien des choses à raconter, si elles pouvaient parler...

Bruno Chiron et ses vendeuses de la boutique librairie

Nous n'avions pas hésité à endosser nos costumes régionaux pour coller encore plus avec le lieu, vous remarquerez le professionnalisme.

L'ombre de Gilles de Rais a certainement dû planer sur Delphine et moi durant tout l'après-midi et empêcher les visiteurs de nous approcher car nous avons fait un score piteux... minable.... de quoi donner à François des envies de fanfaronner.



Bon, nous avons quand même sauvé la face en vendant 4 ouvrages (nous aurions pu en vendre 5 si une petite dame était venue avec son chéquier - damned !) ;  c'est quand même mieux que rien n'est-ce pas ? Il faisait beau, les visiteurs étaient sympas, alors au final, un bel après-midi entre amis...


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Résultat du match de ce jour :
L'historial : 22
Tiffauges : 4
Grasla : 1

Nous t'aurons, François, nous t'aurons.....
le glas de notre vengeance ne va pas tarder à sonner...