Blog officiel du recueil de nouvelles
"Les Contes et légendes de Vendée",
ouvert à tous les intervenants...
créateurs, membres du jury, auteurs et lecteurs,
pour le plaisir de prolonger et partager
la magie de cette aventure extraordinaire...



28 décembre 2010

Meilleurs voeux à tous...

Encore des mots.... toujours des mots.... rien que des mots.....

Nous ne pouvions pas finir autrement l'année,
et c'est donc avec ces quelques mots glanés auprès des auteurs
du recueil des "Contes et légendes de Vendée"
que nous vous souhaitons à tous de belles fêtes de fin d'année...



Sur des photos prises au Refuge de Grasla en juillet dernier...
(cliquez sur la photo pour voir les textes)

21 décembre 2010

Dédicaces à la Maison de la Presse des Sables-d'Olonne


Corinne Bouhier, responsable de la Maison de la Presse des Sables-d'Olonne est tellement chaleureuse qu'il n'était pas question de refuser son invitation, lancée en août dernier (ICI).

Outre le plaisir de nous retrouver avec un maximum d'auteurs pour une journée entière de dédicaces, nous avions convenu de déjeuner tous ensemble, dans une petite salle en réserves mise à notre disposition par Corine.

La neige et le verglas se sont invités sur les routes, en tout début de matinée et ont bien bien failli nous gâcher ce moment tant attendu. Heureusement, dès les premiers rayons de soleil, la route redevint praticable et Pierrette et moi-même avons pu ainsi rejoindre le petit groupe pimpant déjà installé. Seuls Jean Turcaud et Régine Albert avaient malheureusement été empêchés.


De droite à gauche :
Claudine Hillard, Pierrette Gobin-Vaillant, Delphine Marchal, Marie-France Thiery

Ne venez pas nous dire que nous l'avions fait exprès... mais il est vrai que nous sommes arrivées finalement tout juste à temps pour nous mettre les pieds sous la table ! Chacun ayant travaillé en cuisine pour préparer un petit plat, nous avons festoyé en toute amitié, ce fut vraiment un moment de retrouvailles fort sympathique.

L'après-midi les dédicaces ont repris, entrecoupées par le grattage de billets de loterie, sous l'oeil goguenard de François qui, à l'aide de moultes statistiques, essayait tant bien que mal de nous en dissuader !

De droite à gauche :
Patrice Barraud, François Hublet

Nous avons même signé un recueil pour un Monsieur très agréable et en plus beau joueur, car il avait participé au concours des Contes et Légendes mais son texte n'avait pas été sélectionné.

Le mauvais temps n'a pas fait sortir beaucoup de monde mais ce fut malgré tout une journée satisfaisante et, comme promis avec Corinne, nous reviendrons dans le courant de l'été.

Pour ma part, je suis admirative du travail réalisé par Corinne au sein de sa librairie, c'est une vraie passionnée qui a le dont de faire partager son amour des livres et n'hésite pas à  offrir des conseils judicieux aux lecteurs de passage. Elle dispose d'un choix très vaste de beaux livres, pour tous les goûts, tous les âges. Je suis repartie avec deux romans qu'elle m'a vantés avec tellement de tendresse et de passion dans les mots et le regard que je ne pouvais pas passer à côté.

Dédicaces aux Sables d'Olonne

Merci Corinne, merci à tout l'équipe.... et à très bientôt,

Maison de la Presse
19, Avenue du Général de Gaulle
(près de la gare)
85100 LES SABLES-D'OLONNE
Tél. : 02.51.21.11.52

13 décembre 2010

Portrait d'auteur : Marie-France Thiery

De son enfance challandaise, elle a gardé le tendre souvenir du café familial, tenu par sa maman, pendant que le papa allait travailler à l'usine toute proche, on ne peut plus proche même, puisqu'il suffisait de traverser le jardin pour y parvenir.



Un café typique comme on n'en trouve plus beaucoup maintenant, une toute petite salle avec dans le fond un très joli bar en pierres de pays et, sur le devant, de grandes tables rustiques en bois, auréolées deci-delà par les tâches rougeâtres des fonds de bouteilles ou de verres ; autour des tables, des bancs sur lesquels venaient s'asseoir et trinquer des habitués.

Un drôle de nom pour un bar : le café de la Chapelle ! Ce lieu avait-il donc reçu une bénédiction, autorisant les ouailles de la petite commune à venir boire une fillette ou une chopine de gros plant ? Dieu seul le sait...

Le midi et en fin de journée, les ouvriers des usines environnantes affluaient, toujours les mêmes ; elle sourit encore à la vue d’une photo jaunie, retrouvée récemment dans une boîte de chaussures, photo montrant deux gamines de 7/8 ans (sa petite soeur et elle-même), une coupe de cheveux au carré comme on faisait à cette époque, vêtues d'un sage tablier de carreaux confectionné par la maman, accoudées la tête dans les mains sur un banc au milieu de tous ces hommes, buvant leurs paroles pendant qu'eux levaient allègrement le coude.

Des années bonheur qui ont passé beaucoup trop vite... puis ce furent les années collège et lycée dont elle ne garde pas un souvenir impérissable... ni très bonne élève, ni mauvaise, dans la moyenne quoi ! Son seul point fort, les cours de français et les rédactions dans lesquelles elle se sentait vraiment à son aise et excellait.Mais être bonne en rédaction ne fait pas pour autant un bon auteur, ça se saurait !

D'autres années passèrent, années pendant lesquelles elle s'est totalement impliquée dans ses différentes activités professionnelles. Elle n'a jamais vraiment envisagé l'écriture, même si, à une époque, en y réfléchissant bien, ça lui aurait vraiment plu d'écrire des livres pour enfants... et même si, de plus en plus, ces dernières années, elle lançait à droite et à gauche sur des forums ou sur un blog très personnel, des petits textes sans prétention, sans queue ni tête même parfois.

Et comme elle ne croit pas au hasard, elle a eu la chance de croiser il n'y a pas si longtemps un homme qui est devenu pour elle un grand ami et qui l'a poussée, voire même certaines fois enguirlandée pour qu'elle écrive enfin un "vrai" texte, avec un début et une fin !

Quand le concours des "Contes et légendes de Vendée" s'est présenté, elle s'est dit qu'elle tenait peut-être là l'occasion de se lancer dans l'aventure. Elle s'y est jetée, à fond, avec passion une fois de plus, pour faire vivre son petit personnage de Riquiqui, trouvé au hasard (hasard ?…) des pages d'un recueil de vieilles cartes postales vendéennes.

Et contre toute attente, son texte a été retenu ce qui l'a rendue folle de joie, comme la fillette du café de la Chapelle quand elle s'émerveillait devant le client qui dansait le kasatchok sur une table.

Quand le livre est sorti, encore plus beau que dans tous ses rêves, elle a sorti son crayon le plus fin et s'est empressée de faire une belle dédicace pour l'offrir à sa maman, avec une pensée spéciale et émue pour son papa qui n'est plus là pour partager ce doux moment.

Ça va vous paraître finalement dérisoire... après tout, ce ne sont qu'une dizaine de pages dans un recueil qui compte une trentaine d'histoires, mais c'est déjà beaucoup, et même énorme pour elle.

Et cette aventure, qui lui a permis des nouer des amitiés sincères et durables, lui a laissé entrevoir - elle se cherchait depuis quelque temps... la cinquantaine peut-être ? - qu'elle avait des choses à dire, surtout à écrire, et que l'écriture était désormais le début d'une route qu'elle espérait longue, enrichissante et passionnante... elle fourmille de projets, à elle maintenant de les coucher sur papier...

Compte-rendu dédicaces bibliothèque de Mouilleron-le-Captif

Compte-rendu écrit par Jean Turcaud
bibliothèque de mouilleron-le-Captif, samedi 27 novembre 2010


C’est les mains gelées et le cœur chaud que nous avons été accueillis à la bibliothèque de Mouilleron. L’accès n’est pas évident pour la première visite . En fait, c’est l’ancienne école Saint-Joseph, école libre de garçons, qui a été rachetée il y a quelques années par la municipalité pour en faire un espace culturel joliment appelé LA RECRE. Quelques associations y sont installées dont la bibliothèque.

De gauche à droite : Jean Turcaud, Jacqueline Gendronneau, Jim Morin

L’équipe dynamique dirigée par Madame Boura avait bien fait les choses et très vite, nous avons eu des visites, des demandes de dédicaces, quasi sans discontinuer. Jacqueline et Jim ont retrouvé de vieilles connaissances et moi des ‘clients’ de tous les âges, amis, voisins..

Laissez-moi, chers amis,
Un instant vous narrer
Un fait, certes petit
Mais qui m’a fait marrer !

L’ambiance était studieuse, quand soudain la porte s’ouvrit sur Monsieur le Sénateur-Maire. Mon sang fit un premier tour. Diable, réagis-je en Montfort-intérieur, Monsieur le Sénateur-Maire vient rendre en personne un hommage aussi mérité qu’inattendu à notre best-c’est-l’heure !

Mais la porte, continuant d’être ouverte, vit entrer une quantité non négligeable d’élus municipaux. Mon sang fit un autre tour. Diable, craignis-je in peto, nos réserves de livres ne suffiront pas !

Puis, la porte – de plus en plus glaciale – laissa pénétrer une … CINQUANTAINE de personnes de moi inconnues. Jim pensa : Y a du jumelage dans l’air ! Jacqueline avala son cher stylo-qui-écrit-doré. Et moi, de battre lentement mon cœur s’est arrêté.

Philippe Darniche présenta rapidement la bibliothèque et longuement – à mon goût – les titres et qualités par moi acquis, le plus souvent de manière honnête, dans certaine association locale. Puis il invita sa troupe à quitter les lieux séance tenante, sans un mot pour la séance de dédicaces qui nous occupait.

On voulut bien m’expliquer enfin qu’il s’agissait d’une visite de la commune organisée pour les nouveaux arrivants. Alors, nos cœurs et nos stylos purent reprendre une activité normale.



Sans les élus, sans les nouveaux arrivants, nous vendîmes, nous plaçâmes une vingtaine de recueils ; ceci en moins de 2 h ! qui dit mieux ?

Je lance une invitation au maire, aux élus, aux nouveaux arrivants et au reste du monde : rendez-vous à la Maison de la Presse de Mouilleron le samedi matin 11 décembre . Philippe ( Darniche ), si tu lis ce message, nous t’y attendons !!

8 décembre 2010

Portrait d'auteur : Jean Gualbert

Fin 2009, en consultant un de mes sites favoris (Bonnes Nouvelles, pour ne pas le citer), je tombe sur un appel à texte bien alléchant : s’adressant apparemment aux écrivains vendéens, le Refuge de Grasla, et le Conseil général de Vendée proposent d’écrire une légende se basant sur un fait, un lieu, un personnage bien ancré dans le territoire vendéen.


Voilà un challenge fort stimulant. Je creuse donc dans mes souvenirs.

D’abord, puis-je me prétendre écrivain vendéen ? Ecrivain, certainement pas, je n’ai commis jusque-là que quelques poèmes et nouvelles, dont certains se sont retrouvés, probablement par mégarde, ou par distraction, dans l’un ou l’autre recueil. Toutefois, cela me semble un détail, puisqu’il s’agit ici d’encourager à l’écriture, et que, de fait, je me sens très encouragé par cet appel. D’autant plus, que l’on précise dans les modalités de participation que l’on fait appel aux « doux rêveurs ». Aucun doute, je corresponds à cette définition. Voilà donc une première difficulté prestement effacée.

Le point suivant est plus délicat. Comment justifier que je serais Vendéen ? Je scrute donc un peu plus cet appel à textes et je découvre, non sans une certaine surprise, qu’il existe quatre catégories bien précises de Vendéens.

Il y a tout d’abord les Vendéens de naissance. Je me précipite sur ma carte d’identité. Pas de chance, je suis né à Goma ; un très bel endroit assurément, sur les bords du lac Kivu, malheureusement bien malmené ces dernières années, et de toute façon sans aucune connexion géographique avec la Vendée, même en essayant de prolonger les eaux territoriales de l’île d’Yeu un peu plus que les cartographes ne l’autorisent.

La deuxième catégorie, ce sont les Vendéens de lignée. J’interroge ma mère, mes oncles et tantes, une parente historienne. En creusant, on retrouve dans la famille un bon nombre de Flamands, quelques Luxembourgeois, un Parisien et même un Cosaque. Mais même ici, une distanciation certaine par rapport au pouvoir parisien (ledit Cosaque ayant pris un malin plaisir à visiter Paris en 1815, sur les talons de Napoléon, et après un détour euphorique par Waterloo) ne suffit pas à établir une lignée convaincante avec les rebelles vendéens.

Troisième catégorie, les Vendéens d’adoption. Je plonge dans mes souvenirs. Je suis allé une première fois en Vendée avec mes parents quand j’étais enfant. Cela remonte bien loin (après les guerres de Vendée, tout de même) et je n’en ai plus que de vagues réminiscences. J’y suis retourné quand mes deux aînées étaient toutes petites. Je me rappelle très bien que la plus grande aimait la plage, mais pas du tout le sable, ce qui a compliqué la situation, et probablement empêché toute forme d’adoption. Et j’y suis retourné plus récemment avec ma plus jeune fille. Cette fois, en fait d’adoption, c’est plutôt nous qui avons adopté la Vendée comme terre de prédilection, conquis par le charme de ses paysages, par la gentillesse de ses habitants, par l’atmosphère empreinte à la fois de tradition et de modernisme que nous y avons trouvée, et surtout par cet attachement si fort, si authentique au terroir et à l’histoire.

Du même coup, je me suis donc vu propulsé en quatrième catégorie – les Vendéens de cœur. Par simple curiosité, je me demande d’ailleurs où placer ma fille : elle aussi a apprécié cette superbe région, mais étant désormais fille de Vendéen (bon, de cœur seulement, mais tout de même…), pourrait-elle revendiquer une place dans le deuxième groupe, celui des Vendéens de lignée ?

Restait donc à écrire un texte, où se mêlaient quelques images de Vendée, l’amour des chauve-souris, de douces rêveries (n’oublions pas les modalités de participation) et le mélange imaginaire de personnages bien réels dans deux êtres de conte.

La distraction du jury faisant le reste (peut-être mon texte est-il passé dans la bienheureuse béatitude d’une sieste suivant un repas festif ???), je me suis retrouvé un soir de juillet au milieu des bois, sur un parking où ne se voyaient que des plaques terminées par « 85 », plus rarement « 44 » ou « 79 ». Difficile de dissimuler la mienne, avec ses chiffres et lettres d’un rouge agressif !

Mais c’est bien lors de cette rencontre improbable que j’ai pu vérifier le sens de l’accueil des gens de Vendée, et croire un tout petit peu que je faisais désormais partie de leur groupe, au moins par le cœur.

7 décembre 2010

Dédicaces à la Bibliothèque du Marque-Page - Mortagne-sur-Sèvre

J'avais gardé un très agréable souvenir de la rencontre avec Benoît et Bernadette, les responsables du Marque-Page, lors du salon du livre au Refuge de Grasla, en juillet dernier.

Ils étaient venus sur notre stand nous faire dédicacer plusieurs exemplaires du recueil des Contes et Légendes de Vendée, pour eux-mêmes et toute leur famille, et nous avions pas mal discuté de choses et d'autres en promettant de nous retrouver pour une séance de signatures à Mortagne-sur-Sèvre.


Benoît, Marie-France et Delphine


Date a donc été fixée pour ce 20 novembre dernier, en même temps qu'une vente de livres d'occasion au sein de la bibliothèque.

Elle est extrêmement chaleureuse cette bibliothèque, et le doit aussi bien à la convivialité du lieu - clair, moderne, avec un espace pour les plus jeunes pour consulter et lire sur place les ouvrages mis à disposition -qu'à la gentillesse et la disponibilité de toute l'équipe.

Ce matin-là, de nombreux parents se sont pressés, dès la première heure, à la recherche de bonnes affaires, et sincèrement il y en avait pour tous les goûts, de la BD aux romans en tous genres.

Delphine et moi-même, à la fin de notre séance de dédicaces, en avons d'ailleurs profité pour faire notre petit marché et repartir avec de belles acquisitions à prix on ne peut plus doux.

Et justement, en parlant de dédicaces, nous avons pu faire d'agréables rencontres ; c'est toujours un étonnement pour nous, nous ne nous en lassons pas tant ces échanges sont riches. Delphine a même dédicacé un livre pour un de ses anciens professeurs de collège ; elle est pas belle la vie ?

Nous n'avons pas pulvérisé les scores, ce jour-là, mais ce n'était pas le but recherché, l'important est plutôt de faire connaître le recueil à un plus grand nombre de lecteurs, et  une fois de plus le pari est réussi.

Merci à Benoît, Bernadette et toute l'équipe du Marque-Page, nous avons pris un très grand plaisir à partager ces quelques heures avec vous, vous êtes des hôtes charmants.

J'en profite pour relayer la demande suivante : la bibliothèque du Marque-Page recherche des bénévoles pour faire la lecture aux enfants les mercredi après-midi. N'hésitez-pas à transmettre l'information autour de vous et à contacter les responsables si vous êtes interessés.




Informations :


Bibliothèque Le Marque-Page
Centre de la Petite Enfance
Avenue Madeleines


85290 Mortagne-sur-Sèvre


02 51 65 14 41


Site web :
www.lemarquepage.com/

6 décembre 2010

Concert de de Noël avec Francis Tetaud

A diffuser largement autour de vous..

Le jeudi soir 23 décembre, à partir de 20 h 30,
Francis Tetaud, violonniste attitré du Refuge de Grasla,
vous propose un très beau concert de chants de Noël, en l'église de Chavagnes-en-Paillers.

Magnifique spectacle et émotions assurés...
pour 5 euros seulement... gratuit pour les moins de douze ans.

Réservation conseillée au 02.51.43.81.61.