Blog officiel du recueil de nouvelles
"Les Contes et légendes de Vendée",
ouvert à tous les intervenants...
créateurs, membres du jury, auteurs et lecteurs,
pour le plaisir de prolonger et partager
la magie de cette aventure extraordinaire...



30 août 2010

Portrait d'auteur : Emmanuelle Cart-Tanneur

J'ai 46 ans mais ne me suis décidée à écrire que depuis quelques années.


La réalisation de mon rêve d'enfant s'est heureusement vue récompensée par quelques prix et publications en recueils collectifs.

Amoureuse de la Vendée, il ne m'en a pas fallu davantage pour tenter de participer à l'aventure de la forêt de Grasla !

Ecrire ou réécrire une légende, voilà une motivation qui m'a changée avec bonheur de l'ambiance plutôt noire de ce que j'ai écrit jusqu'ici – mais que je renie aucunement !

Vous pouvez en juger en lisant mon recueil de nouvelles (cf) ; je viens par ailleurs de publier la " biographie documentée ʺ de l'un de mes ancêtres, parti en 1820 de sa Drôme natale vers les Caraïbes … Je l'avoue, j'aime écrire, un peu dans tous les sens … d'ailleurs c'est le titre de mon prochain recueil, à paraître à la rentrée !

Vous pouvez retrouver mes nouvelles un peu plus " en vrac ʺ sur mon blog, ou sur le site d'échanges littéraires Utopie (cf).

mes publications :



mon blog :
http://emma-carpe-diem.bloxode.com/




Utopie :
http://utopie.yolasite.com/accueil-nouvelles.php




Vous pourrez retrouver Emmanuelle dans le recueil des Contes et légendes de Vendée 
avec la nouvelle : "Coeur de pierre".

La symphonie des crayons aux Sables-d'Olonne

Voici le compte-rendu de Claudine Hillard suite à la séance de dédicaces aux Sables-d'Olonne, la semaine dernière.

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Après-midi très sympa riche en échanges entre les auteurs,
les gérants, les clients de tous âges et de tous horizons.

Contes et légendes de Vendée_1

Juliette avait apporté sa boîte d'aquarelle
et a réalisé des mini tableaux en plus des dédicaces.

Juliette

La dynamique libraire, Corinne Bouhier, nous a offert café, thé, chocolats...

Corinne Bouhier

...elle veut nous recevoir en décembre toute la journée cette fois-ci et nous offrir le casse-croûte, elle nous promet un tabac avec les fêtes de Noël.

Pas de problème nous sommes partants en espérant être encore plus nombreux à répondre présents à son aimable invitation.

Le bilan est positif ; le score de 18 livres vendus aurait pu être meilleur mais il faisait beau après un jour gris, les gens étaient à la plage et puis ce n'est que le début de l'aventure.

L'important reste aussi de se faire plaisir et un peu connaître, le livre n'étant sorti qu'en juillet.

DSC00429
Auteurs présents, de bas en haut :
Juliette Chaux-Mazé, Marie-Anne Cleden, Claudine Hillard, François Hublet,
Marie-France Thiery, Jacqueline Gendronneau

L'année prochaine nous organiserons une séance sablaise la seconde quinzaine de juillet, quand la ville croule sous le flot des estivants.

Qui sait, peut-être que cela donnera des idées à la librairie centrale ou au centre culturel du Leclerc de Olonne sur mer, très fréquentés aussi en saison.


Maison de la Presse
Corinne Bouhier
19, Avenue du Général de Gaulle
85100 LES SABLES-d'OLONNE
02.51.21.11.52

27 août 2010

Un homme, cinq femmes à L'Herbaupresse de Noirmoutier

"Bonjour les filles, c'est Bosley qui vous parle... votre mission de ce jour n'est pas impossible, depuis trop longtemps à l'ouest il n'y a rien de nouveau, alors je vous demande justement de partir à la conquête de l'ouest. Vous avez la matinée pour rejoindre les sentiers de la gloire, compris ?
Bougez-vous le Riquiqui, ne perdez pas de temps, dans 1 minute ce message s'auto-détruira, et, n'oubliez pas mes pétroleuses adorées, si on vous le demande mon nom est Personne !"

Quand la bande-son s'est arrêtée nous en avons eu des sueurs froides, mais il était trop tard pour faire demi-tour.

Nous avons traversé le pont de Noirmoutier, avec de chaque côté le grand bleu et rejoint la Maison de la presse de L'Herbaudière.


Sur les quais, c'était jour de marché ! Mais pas question de s'attarder, l'aventure c'est l'aventure !

Une table nous attendait devant la librairie et sous le soleil exactement nous avons pris place, chaleureusement accompagnées par le responsable du magasin.


Et croyez-moi, nous avons rempli notre contrat bien au delà de nos espérances ; il faut reconnaître que nous avons été aidées par un homme d'exception qui nous a rejoint en fin de matinée.

Les bronzés passaient et repassaient, nous demandant des signatures, incroyable ! Même qu'un bronzé connu, Laurent Boyer est passé tout près de nous, et que dans le feu de l'action, nous l'avons loupé, pas de chance à ok corral !

Nous avons joué la mélodie du bonheur pendant plus de trois heures et, pendant ce temps, de gentils bénévoles nous ont gâtés avec de délicieux cannelés et du café, juste à température car certains l'aiment chaud.


Une fois notre mission remplie, nous nous sommes rendus à La Table d'Elise pour une grande bouffe... là, désolée, il n'y aura pas de photos, car une copine - enfin si on peut dire une copine - m'a planté un pistolet dans le dos en me disant : si tu divulgues cette photo, pile je te tue, face tu es morte, on m'appelle Alleluia ! Vu que j'avais les pouic-pouic, je n'ai pas fait ma corniaud !


Avant de nous quitter nous avons appelé notre parrain pour lui communiquer nos résultats. Il était trop content... La vie est belle !

On a signé à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.... et on re-signera !


Compte-rendu écrit par Jacqueline Gendronneau


C'est par une journée pluvieuse que s'annonce cette séance de dédicaces à Saint-Gilles.

En bons écolos... Jean et Jacqueline ont fait du co-voiturage à partir de la Roche ; ils avaient pris une longueur d'avance sur l'horaire et bien leur en a pris, pilote et co-pilote aussi bavards l'un que l'autre n'apercevant pas les sorties... Mais les ronds-points sont là, et comme dans la chanson, trois petits tours et puis s'en vont... dans la bonne direction !

À l'heure dite, 6 auteurs se retrouvent dans le superbe Espace culturel du Centre Leclerc où noussommes bien accueillis.



La pluie amène son flot d'acheteurs et nous constatons lors des passages en caisse que les gens lisent beaucoup.

Pour notre part, nous avons des échanges plutôt sympas, mais matinée assez calme.

À l'heure du pique-nique, Pierrette et Marie-France nous ont lachés, alors profitant d'une éclaircie, Jean propose d'amener Laurent, Juliette et moi-même sur la corniche. Après avoir fait 3 tours de parking à pied pour trouver son véhicule, Jean a fini par renoncer... sans le 6e sens féminin (de sa co-pilote), il serait encore en train de la chercher ! Puis c'est en K-way ou sous le parapluie que nous déjeunerons ! Et comme ce n'est pas son jour de chance à Jean, le Café sympa de la Plage dont il nous a vanté le pittoresque... est fermé !

L'après-midi, amène un flot encore plus important d'acheteurs. Nous vendrons ce jour-là 16 ouvrages.

Stéphane, le responsable de l'espace culturel est satisfait des ventes réalisées cette journée, la meilleure de la saison, et propose d'organiser une autre séance de dédicaces avant Noël.

Affaire à suivre...


Sur la photo (de gauche à droite) :
Jean Turcaud, Jacqueline Gendronneau, Marie-France Thiery, Pierrette Gobin-Vaillant,
Juliette Chaux-Maze, Laurent Manceau


Ce fut une journée conviviale, remplie d'échanges sympas, près d'un public intéressé par notre livre, et une connaissance plus approfondie entre les auteurs présents.

24 août 2010

Portrait d'auteur : Sonia GIRARD

Je m’appelle Sonia Girard et suis l’auteur du faux-mythe intitulé La Dame des Monts.


Je suis née à Challans en 1976 et ai vécu à Notre Dame de Monts jusqu’à l’âge de 22 ans, avant de rejoindre la région parisienne, où j’ai fait des études d’Histoire tout en travaillant en librairie-papeterie.

Dans la foulée, j’ai eu deux filles, qui aiment toutes deux beaucoup le 85ème département français !

Ce texte n’est pas le premier que j’ai publié, puisque j’ai également signé des poèmes pour Hachette Jeunesse, une nouvelle pour le magazine Ecrire Aujourd’hui, magazine pour lequel j’ai également été lectrice (sélection de textes) ; j’ai également participé à la défunte revue Calamar (critique littéraire).

En outre, je viens de débuter en tant que correctrice dans une maison d’édition et espère, à terme, pouvoir démissionner du poste administratif que j’occupe dans l’Education Nationale, en lycée, et publier au moins un de mes romans ! Tout en reprenant l’animation d’ateliers d’écriture et/ou de théâtre…

Je participe souvent à des concours de nouvelles, notamment sur le thème du cinéma, qui est une autre de mes passions. Si j’ai souhaité participer au concours « Contes et Légendes de Vendée », c’était pour rendre hommage à mon grand-père et surtout à ma grand-mère. Je pense qu’elle appréciera quand je lui remettrai un exemplaire du recueil dans une semaine !

Je lui dois bien ça après tout ce qu’elle a fait pour moi !

23 août 2010

La légende du costume sablais

En attendant la séance de dédicaces prévue ce mardi 24 août à la Maison de la presse des Sables d'Olonne, voici un aperçu de l'article du 21 août paru sur Ouest-France, présentant Patrice Barraud, un des auteurs du recueil des "Contes et légendes de Vendée" ; sa nouvelle se situe aux Sables-d'Olonne et évoque la légende du célèbre costume sablais.


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Dans l'un de ses écrits, Patrice Barraud évoque la légende de ce costume local. A l'origine, un outil de travail qui est devenu le comble du chic pour les Parisiennes. Explication, entre légende et réalité.


Nous sommes dans la seconde moitié du XIXe siècle. L'industrialisation naissante amène les bourgeois aux bains de mer. La ville des Sables-d'Olonne devient une station balnéaire réputée. Jules, un jeune photographe, installe son laboratoire ambulant sur la plage et tire le portrait des baigneuses.



Des « étrangères », selon les marins, bien moins jolies que les Sablaises et les Chaumoises. Parmi ces dernières, Éva, une poissonnière, relève le défi du portrait. Elle se fait faire des sabots légers, ajoute de la dentelle à sa coiffe. Sa pose est aussi fière que son costume est étrange et attrayant. Il suffirait d'un rien pour qu'elle soit reine de beauté. Moquée par les Parisiennes, elle sera pourtant la vedette de la fête. Et lancera une mode reprise par tous les bourgeois arrivant aux Sables.

C'est l'histoire du costume local. Ou plutôt sa légende. Car Jules et Éva sont nés dans l'esprit de Patrice Barraud. Cet auteur raconte cette rencontre étonnante brodée de vérité historique dans l'un des 29 textes qui compose le livre Légendes et contes de Vendée. « J'aime cette idée de renverser le mythe de la pauvresse qui revêt des habits de princesse, s'amuse Patrice Barraud. J'ai conjugué ma passion de l'histoire de la photographie à celle de la naissance de la station balnéaire. À partir du XIXe siècle, le regard des photographes a contribué silencieusement à transformer l'humble pêcheuse sablaise en égérie de la ville. Cette légende tente de raconter cette métamorphose. Mais presque tout est vrai. »

Costume de la pauvrette

Historiquement, ce changement de perception du costume s'est joué sur le long-terme. Les bourgeoises en crinoline ont quitté leurs beaux atours pour se faire photographier avec le costume de la pauvrette. A quoi ressemblait-il d'ailleurs? La pêcheuse avait, à l'origine, une jupe courte pour pouvoir aller chercher les sardines aux bateaux, de lourds sabots, un simple bonnet.

La légende écrite par Patrice Barraud montre comment ce costume qui libère le corps pour travailler a aussi permis de valoriser les Sablaises. Le sabot s'affine et prend la forme pointue que l'on connaît encore, la coiffe s'élève, s'enrichit de dentelles, d'un triangle de dentelle sur le front qui recouvre l'ondulation du cheveu, de deux petites ailes brodées de chaque côté de la tête.

Jusqu'au milieu du XXe, un nombre incalculable de femmes se fera photographier en costume de Sablaise. Selon Patrice Barraud, aucun autre costume régional n'eut un tel succès. La Sablaise en costume devint l'emblême de la ville.

Légendes et contes de Vendée, éditions Grrr... Art. 392 pages. 19 €. Dédicaces en présence de six des auteurs, mardi 24 août de 15 h à 18 h à la Maison de la Presse, avenue du Général-de-Gaulle.

20 août 2010

Dédicace réussie sur son lit de friandises vendéennes


Recette concoctée avec humour par François Hublet
Dessins croqués amicalement par Juliette

1) Faites mélanger (par votre cuisinière intéressée par le sujet) dans un grand saladier en dehors du feu :


un jeune loup, deux papillons multicolores, un arbre à nouvelles aux boutons prêts à éclore et un natapatatatl mezzo-américain (ou grand-canionais) de préférence né dans l'Indiana ;


2) Lorsque cela est terminé (cinq minutes suffisent) envoyez également la cuisinière dans le saladier, et reprenez le brassage quelques instants ;


3) Disposez la mixture précédemment obtenue en demi-cercle, en veillant à placer autour d'elle en guise de décoration : de nombreuses fleurs, du miel, de l'eau, des vieux moteurs, quelques chevaux de trait (avec leur charette), et autres babioles à votre convenance provenant du plus pur terroir vendéen (troussepinette fortement déconseillée) ;



4) Ajoutez les colorants (au moins dix couleurs), l'encre, les pinceaux, les stylos (trois stylobilles, un stylo-plume, un feutre), et trois douzaines de livres ;


5) Faites revenir dans un four (de préférence solaire) pendant cinq heures, en augmentant progressivement le feu, et en agrémentant de temps à autre de cacahuètes, chouchous, chouquettes ou bottereaux de manière (plus ou moins) raisonnable.
6) Pendant la cuisson, vérifiez que les ingrédients ne s'agitent pas à outrance, particulièrement en ce qui concerne le natapatatatl, et ajoutez : une pincée de poudre de perlinpinpin, quatre de riz (golade), deux de sel de Noirmoutier, et quatre tasses de café.




7) Faites circuler et s'activer autour de la mixture une trentaine de personnes, en veillant à ce qu'ils ne partent pas trop tôt et entretiennent bien le feu,




et en demandant à chacun une contribution modique destinée à des recettes futures.


8) Lorsque la mixture arrive à ébullition, couvrez à l'aide d'une toile pour faire baisser la température.

9) Enfin, lorsque le temps est écoulé, laissez passer le traditionnel quart d'heure vendéen, puis éparpillez le contenu du saladier désormais refroidi aux quatre coins de la Vendée (mais aussi un peu en Saône-et-Loire) en veillant à pouvoir retrouver les morceaux.


10) Recommencez la même chose la semaine suivante, puis chaque fois qu'il vous plaira !


Cette recette vous a plu ? Nous l'avons tous dégusté dans une joyeux esprit potache communicatif, lors des dédicaces à la Maison de la presse de Challans, en ce dernier jeudi de "La Foire des quatre jeudis" - "Autrefois Challans".

Et, une fois de plus, nous avons pulvérisé les ventes et même dépassé - d'un livre - le score fait à Saint-Jean-de-Monts ; 25 dédicaces, pas mal non ? Mais peuvent encore mieux faire !

Un grand merci à Nicole Bitaud,


dirigeante de la Maison de la Presse qui nous a chouchoutés (les chouquettes étaient vraiment trop bonnes), les petits chouchous bien chauds dès le matin, l'eau, le café... et le champagne en fin de journée ! Un accueil chaleureux, des lecteurs enthousiastes et ouverts, des dédicaces faites dans la bonne humeur... c'était génial une fois de plus.

Et d'ailleurs.... je lance une idée : puisque parmi les auteurs du recueil nous avons un belge, pourquoi n'organiserions-nous pas une séance de dédicaces à Bruxelles ? Ce serait drôlement sympa, non, qu'en pensez-vous ?

18 août 2010

Le lieu où est né officiellement le recueil des Contes et légendes de Vendée...


Si le recueil des "Contes et légendes de Vendée" a pu voir le jour c'est principalement grâce au dynamisme et à l'initiative du Refuge du livre, organisateur d'un salon littéraire hors du commun qui se déroule tous les ans sur le site magique de la Forêt de Grasla, aux Brouzils, dans le bocage vendéen.


La forêt a une histoire forte... elle a connu les douloureux évènements des guerres de Vendée, de nombreux blancs s'y sont réfugiés pour échapper aux colonnes infernales de Turreau en 1794. Cette période est d'ailleurs retracée grâce à un spectacle de plein air, joué par des bénévoles, "Pierre, capitaine de paroisse",  tous les étés de fin juin à mi-septembre. (voir le site du Refuge de Grasla, clic ICI)


Il suffit de se promener dans les allées touffues de la forêt, de faire une halte près des petits étangs, "d'écouter le silence", pour déjà se sentir envahi par la magie des lieux... Tout incite à la rêverie, tout est calme, sérénité...

Wilfried Montassier et Anne Derocq, respectivement président et vice-présidente du Refuge du livre, ne pouvaient imaginer plus bel écrin pour servir ce tout jeune salon qui a vu le jour en 2007 avec le soutien du Conseil Général de Vendée.  Il draine d'année en année un public de visiteurs et des auteurs de plus en plus conquis par le charme des lieux et qui ne voudraient en aucun cas louper l'évènement.


Une récompense est également remise, le prix "Charette" qui est decerné à un auteur et une oeuvre dont le style, la narration, les idées, le sujet, sont animés par un esprit de liberté et d'indépendance  caractérisant l'esprit vendéen (cf. le Refuge du livre).


Le recueil des "Contes et légendes de Vendée" a donc été inauguré en juillet dernier, lors de la troisième édition du salon et a remporté un très grand succès sur son stand, succès qui augurait bien celui que nous avons rencontré ensuite avec les séances de dédicaces en librairies.



Sous les arbres centenaires qui ont vu passer et souffrir tellement de nos ancêtres, ce fut un moment émouvant et inoubliable pour nous jeunes auteurs...

Un moment de grâce que j'espère revivre encore l'année prochaine...

17 août 2010

Portrait d'auteur : Delphine Marchal

Je suis née en 1978 et j'habite La Verrie, dans le bocage vendéen.


Passionnée de dessin depuis ma plus tendre enfance, je m'y investis davantage pendant mon adolescence, notamment en participant à de nombreux concours de dessin ; ce qui me vaudra d'être primée et récompensée à diverses reprises de 1994 à 2001.


En 1998, mon bac en poche, je suis reçue sur concours à l’école PIVAUT (Arts Appliqués) de Nantes.


Les 3 années qui vont suivre seront riches en enseignement, en expérience et en apprentissage de nouvelles techniques.


En 2001, après avoir consacré ma thèse de fin d’étude sur la création d’un “projet fictif” de BD (qui à la particularité d’unir peinture, intégration de papiers mixtes, de photos diverses et textiles en tout genre) j’obtiens mon diplôme avec mention.


Je m'oriente alors vers l'animation d'ateliers de dessin, peinture, BD, modelage (et bien d'autres encore), travaillant ainsi en partenariat avec différents établissements (IME, CAT), associations (atelier de peinture La Palette Bleue) et administrations (centres de loisirs, mairies). J'ai ainsi la chance de faire partager ma passion et mon savoir-faire à un public pluraliste composé d'enfants, d'adolescents, de jeunes adultes et adultes handicapés ou inadaptés, mais encore d'hommes et de femmes de tous âges. De ces différents échanges va naitre un enrichissement personnel supplémentaire et un partage mutuel unique.


En parallèle il m'arrive de réaliser affiches publicitaires, logos et portraits selon la demande. Je poursuis également la création de peintures que j’expose notamment avec les membres de l'association La Palette Bleue (dont je suis la principale animatrice). Mon thème de prédilection sur la toile : l’imaginaire fantastique et la féérie.


Actuellement je suis animatrice pour l'atelier de peinture La palette bleue (La Verrie - Vendée), association qui compte environ 45 membres et qui accueille adultes et jeunes de plus de 16 ans souhaitant apprendre ou pratiquer cet art.


J’anime aussi ponctuellement et à la demande des centres de loisirs, mairies ou associations jeunesse, des ateliers très diversifiés pour les enfants et jeunes. Les derniers thèmes ont porté entre autre sur la découverte de la caricature, de la bande dessinée, du modelage (terre d’argile) ou bien encore sur le dessin manga.


En juin 2009, un certain Monsieur Christophe PRAT est venu toquer à ma porte ou plutôt surfer sur ma petite page perso ( http://delphinemarchal.spaces.live.com ), car il était à la recherche d’artistes vendéen(nes) pour réaliser les futures illustrations du livre des Contes & Légendes de Vendée. Je me suis donc lancée dans cette belle aventure, en participant également à l’appel à écriture avec mon récit “Le marionnettiste et la conteuse”. Et quelle joie lorsque j’ai appris que, non seulement j’allais avoir l’immense plaisir de réaliser 15 dessins du livre, mais que mon texte figurait également au sommaire de ce beau recueil de contes !

J’en profite pour remercier tout particulièrement Christophe PRAT de m’avoir offert la possibilité de voir mes illustrations être éditées pour la première fois. Quel magnifique cadeau ! Et j’espère vivement que d’autres opportunités suivront puisque, actuellement, nous avons plusieurs projets ensemble avec Christophe (BD – manga) et également un projet plus particulier avec Francis TETAUD, compositeur vendéen. Mais… chut ! je ne peux pas en dire plus pour le moment ! Une chose est sûre… c’est que tout cela est annonciateur de beaucoup de travail en perspective pour les mois à venir ! J

Nous avons aussi le plaisir depuis avril dernier, de voir le strip* de “Pierrot Ventrachoux” paraître dans le magazine bimensuel des Vendéens de Paris et d’Ile de France. Pépé Pierrot est un personnage né de la plume de Christophe pour un autre projet BD et a été “remanié” par Thierry Du Perray, président de l’association des VDP pour qu’il cadre au mieux à l’attente des lecteurs du bimensuel. Chaque strip traite de l’actualité des VDP. Christophe a réalisé le premier scénario paru en avril tandis que j’ai eu la charge de réaliser les dessins et la colorisation des strips.

*strip : histoire humoristique très courte de 3 à 4 cases bd.

Retrouvez-moi sur ma page perso :

11 août 2010

Chronique d'une séance de dédicaces exaltante....

Notre première séance de dédicaces s'est déroulée aujourd'hui à la Maison de la presse de Saint-Jean-de-Monts et nous a apporté nos premiers moments de bonheur et de partage avec les lecteurs - ou futurs lecteurs.

Ce fut une vraie réussite... au delà de nos espérances... d'après la responsable de la librairie et toute son équipe que nous remercions pour l'accueil chaleureux qui nous a été réservé, le nombre d'exemplaires vendus a été plus que satisfaisant : 24 ouvrages, pas mal non ?


Manque sur la photo :
Dominique Despres qui nous a rejoint en cours de matinée,
le seul homme parmi ces drôles de dames excitées....
De gauche à droite :
Pierrette, Marie-France, Delphine, Juliette


Parmi les acheteurs qui se sont présentés nous avons eu : des passionnés de lecture, des touristes de toute la France et même de Belgique, des personnes qui voulaient ramener un souvenir de vacances, certains voulaient l'offrir à leurs proches (grands-parents, notamment), et d'autres pour leurs enfants... car nous avons eu droit à un public de jeunes lecteurs (7/8 ans pour les plus jeunes) ce qui est plutôt réconfortant.


Le bonheur d'avoir participé à ce concours d'écriture... puis d'avoir été sélectionnés.... s'est prolongé dans la bonne humeur et la simplicité, sans prise de tête, en un partage des plus chaleureux avec un public enthousiaste et conquis, qui ne manquera pas de venir mettre un petit commentaire sur le livre d'or.

Cette journée augure bien des prochaines à venir...

9 août 2010

Portrait d'auteure : Régine Albert

Régine Albert se définit, avant tout, comme un écrivain de Nouvelles :



“Les Nouvelles Pierres de Sucre” qui viennent de sortir est mon troisième livre de nouvelles publié. Ce qui veut dire que j’ai toujours quelques textes en chantier.

“Le chapelet de Marie-Anne” était déjà né lorsque j’ai eu connaissance de l’appel a écriture pour les Contes et Légendes... Je l’avais écrit sous deux impulsions :

1.L’une de mes ancêtres se prénommait en effet Marie-Anne Vigneron et elle avait sept ans lorsque se déclencha la Terreur en Vendée. Par la tradition orale, je savais que dans la ferme où elle vivait on avait caché un prêtre.

2.Ensuite, j’ai découvert dans ma généalogie qu’un couple de mes ancêtres avait été tué par la colonne infernale de Grignion, à la Roche du Petit Bourg des Herbiers, en même temps qu’une cinquantaine de villageois, le 31 janvier 1794. Ils se nommaient Jacques Raynaud et Marie Barraud, ils étaient âgés respectivement de 46 et 43 ans.

Je suis très attachée au patrimoine, à la mémoire orale et à cette vie d’autrefois qui ne vit plus que dans nos mémoires. C’est pourquoi j’ai écrit déjà deux témoignages dans les livres suivants :

"Marcel et Régine Albert, De l’atelier à l’usine" (Geste éditions)

et

"Je suis devenue grande" (Geste éditions)

ainsi qu’un échange de correspondance avec Lise Cassin : "Lettres du Temps qui passe" (Geste éditions)

4 août 2010

Portrait : Christophe PRAT

Voici ce que nous dit Christophe
sur l'origine du projet des "Contes et légendes de Vendée" :




Le pouvoir protecteur de la forêt de Grasla ne fait aucun doute, c’est la forêt qui recueillit durant l’hiver 1794 les familles de la région tandis que les colonnes de Turreau dévastaient la Vendée.

Chacun s’enthousiasme chaque année pour le spectacle « Pierre capitaine de paroisse », mêlant acteurs professionnels et bénévoles.

Tous apprécient le salon du livre vendéen, brillamment organisé au cœur de la forêt par Mme Anne Derocq en juillet de chaque année.

En 2010, le Refuge s’est métamorphosé en révélateur de talents, publiant pour l’occasion du 4ème salon du livre vendéen les « Contes et légendes de Vendée ».

A l’origine de ceci, le président du Refuge, Wilfrid Montassier. Il encourage sans réserve cette idée innovante parce qu’elle correspond parfaitement à la volonté du Refuge de faire vivre et se développer les contes en Vendée.

Très vite, Yves Viollier accepte de devenir président du jury final. Il n’en faut pas plus pour que l’appel à écriture soit officiellement lancé, dans la presse, sur les sites internet.

En parallèle du travail à la fois complexe et passionnant de coordination réalisé par Sandrine Dugas, Christophe Prat cherche des artistes vendéens pour illustrer les textes qui seront retenus et recrute les membres qui épauleront Yves Viollier. Delphine Marchal et Juliette Chaux Mazé sont sélectionnées pour les illustrations, tandis que Jean de Raignac (président de la Société des écrivains de Vendée), Sabine Delolme (critique et observatrice littéraire), Séverine Maudet (animatrice scolaire et libraire lors du Printemps du Livre) se réjouissent de participer à l’aventure aux côtés d’Yves Viollier.

A la date de clôture du concours, ce sont 197 auteurs qui ont participé, proposant plus de 200 textes. Sandrine Dugas et Christophe Prat débattent et retiennent finalement 90 textes qu’ils transmettent au jury final en mars. Tous ces textes sont rendus anonymes.

Fin avril, le jury final tranche et retient 29 contes et légendes, soulignant l’immense qualité de tous les textes qu’ils ont lus. Les noms des heureux lauréats sont enfin révélés.

Ce sont les auteurs de ces « Contes et légendes de Vendée »qui sont présentés dans la rubrique « portraits».




Et maintenant, le portrait de Christophe...


Christophe Prat est né en Vendée mais vit actuellement en région centre.

Source photo : "La Roche-sur-Yon, maville, actus - Printemps du livre, Montaigu"




C'est en 2000 qu’il commence à écrire. Tout d'abord une nouvelle de science fiction destinée à faire rire une amie qui vivait une période "plus que difficile".

Parce que cette amie et quelques autres l'encourageaient à poursuivre, il participe en 2000 et 2001 à quelques concours littéraires de nouvelles ( France Loisirs , La tâche d'encre...). Et c'est à la suite de ceci qu’il se "pique au jeu".

Evidemment, la suite logique fut d'écrire des romans...ce à quoi il s'attache dorénavant, entre les nouvelles, les contes inventés et les scénarios de BD.

La première BD devrait paraitre dans quelques mois, et c’est Delphine Marchal, rencontrée à l’occasion du lancement des «Contes et Légendes de Vendée», qui en est la dessinatrice. Christophe et Delphine travaillent par ailleurs sur trois projets innovants avec Francis Têtaud, compositeur et musicien. Mais «chut»…

Ayant vécu à Berlin, ayant discuté souvent du comportement des Allemands et Français pendant cette terrible période, il lui tenait à cœur d'illustrer par écrit ses pensées. Ce fut le premier roman «Le déshonneur d’Adolphe von Handke», publié à compte d’auteur.

Le second et le troisième romans sont parus aux Editions Publibook (filiale du Petit Fûté), il s’agit de «Bruissements d’ailes» et « irez une carte chance». L’un est policier, l’autre est fantastique sur fond de guerres de Vendée.
Le quatrième roman, qui récolte un franc succès et provoque de belles émotions chez les lectrices (mais pas du tout chez les lecteurs, rires de l’auteur !) est «Les enfants de la dunoise». Ce sont nos vies, racontées avec tendresse, humour et chaleur.

Christophe Prat lit en moyenne un ouvrage par semaine, ses auteurs préférés sont Christian Signol, J.K.Rowling, Marcel Pagnol et dans son adolescence ils étaient Maurice Leblanc (auteur des Arsène Lupin), Alexandre Dumas, Ponson du Terail, Gotlib (Les rubriques à brac), JRR Tolkien, Edgar .Rice Burroughs (auteur de Tarzan et John Carter). Sans oublier les ouvrages de Jules Verne, Victor Hugo, Pierre Bordage, Mireille Calmel que l’auteur lit et relit de temps à autres… En fait, la liste est si longue qu'il est préférable d'arrêter ici. (nouveaux rires de Christophe)

2 août 2010

Portrait d'éditeur... Georges GRARD

Afin que les lecteurs puissent mieux nous connaître, et en grande curieuse que je suis moi-même, je vous avais demandé, il y a quelques jours, de m'adresser un petit résumé personnel de votre parcours... Je suis très contente parce que j'ai reçu très vite quelques réponses.

Alors, en tout bien tout honneur, nous allons commencer cette série avec Georges Grard, notre cher éditeur - je le flatte dans le sens du poil -:) qui participe aussi au recueil, en tant qu'auteur, avec sa nouvelle "La faute"...


Georges GRARD se définit comme un « instit’auteur-blagagiste ».

Nouvelliste (« Fables Bulleuses »), auteur Jeunesse (« Alphabet des métiers farfelus » puis des « Bêtes » et des « Inventions », « Géo et la planète rose », « « Toi, m’aimes ? »…), auteur de contes ( « Contes et légendes d’Eure-et-Loir », « Contes de la forêt de Rambouillet », « Mystères et légendes du Béarn »), romancier (« La dernière lettre », « Aujourd’hui : promotion », « Diam en TER »…), humoriste (« Mes rêves rient », « Le mot TIF »…), scénariste à succès de Bandes dessinées (La série « Léo et Lu » -6 tomes -, « Céleste », « Foot et moi… Dehors !», « TV… NERFS ! », « La bande à Ed » qui a obtenu le Prix Handilivre du meilleur ouvrage jeunesse 2007-2008 -2 tomes à ce jour-), il construit livre après livre une œuvre éclectique et réjouissante.

« J’écris pour devenir petit à petit moins grand ! » affirme-t-il. « Enfant, je voulais devenir indien, clown ou cosmonaute. Adulte, je fais travailler l’enfant qui est en moi et les enfants qui sont devant moi... ».


Né à Paris en 1961, Georges Grard s’est très vite évadé et on ne l’a jamais rattrapé. On l’a vu sur de nombreux terrains de foot (dans sa jeunesse !), dans des journaux, dans des écoles primaires où il a exercé encore son métier d’enseignant (jusqu’en juin dernier!) et sur des rayons de librairie (rarement !). Un peu poète, beaucoup bohème, qu’on ne s’y trompe pas, la rencontre avec cet écrivain joyeux est une douche salvatrice dans ce monde si aride !

« La Faute sur mer, le nom de cette commune m’a toujours intrigué et j’ai imaginé une légende qui a déterminé cette nomination. Je l’ai écrite juste avant les tragiques évènements, et j’ai une pensée émue pour les victimes de la tempête et l’inconséquence de certaines décisions ou absence décision… » Explique Georges GRARD qui sort en septembre son quatrième roman « Merci Jean Ferrat », une Bd « En direct d’Alzheimer » et un album jeunesse « Ce qu’il faut… TERRE ! » ainsi que sa participation à « Contes et légendes des Yvelines).