Blog officiel du recueil de nouvelles
"Les Contes et légendes de Vendée",
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29 novembre 2010

Portrait d'auteur : Eric Chesneau

Portrait (à la troisième personne) d’Eric Chesneau

Eric Chesneau est né entre les murs de la maternité de Dreux (Eure-et-Loir) le 18 mars 1964, a grandi à Vernouillet tout proche, a appris à aimer les histoires avec sa grand-mère, à l’heure du goûter. Il faut dire qu’à l’époque il était maigre comme un clou et que sa grand-mère, à l’accent chantant du Sud-Ouest, ne savait plus qu’inventer pour le faire goûter; c’est d’ailleurs la malheureuse qui a pris les rondeurs originellement destinées au famélique garçonnet.



Il a appris à lire les-dites histoires avec ses parents après le dîner, a pris plaisir à en écrire à l’école à l’occasion de compositions libres. Depuis, dévore tout ce qui lui tombe sous l’œil, (à toute heure du jour et de la nuit), des ingrédients s’affichant sur les boîtes de sirop de grenadine aux portraits de Saint-Simon en passant par les œuvres de Verne, Seignolles, Magnan, Vian, Apollinaire, Gary, Masterton, Sade, Fante, Scerbanenco, Laharpe et quelques centaines d’autres, sans oublier, parfois, Télé-Machin et Spirou.

Il a commené très tôt à se constituer une bibliothèque qui tapisse aujourd’hui les murs de son habitation (et même un peu plus), à laquelle s’ajoutent quelques dizaines de milliers d’ouvrages du XVIè au XXIème siècle qui constituent son fond de commerce puisque depuis 2008, il préside aux destinées de la Librairie du Bateleur, spécialisée dans le livre ancien et moderne.

Il écrit sa première pièce de théâtre “La folie des glandeurs”, (tout en alexandrins s’il vous plaît!), au lycée. La metteuse en scène s’enfuira avec les deux cahiers de 196 pages à petits carreaux abritant le chef d’oeuvre et il ne les reverra jamais, ce qui pourrait de façon posthume lui valoir l’étiquette de “dramaturge maudit”. Même s’il s’agit là de son unique expérience en matière de théâtre. Son premier roman, écrit durant la même période et sobrement intitulé “La fesse cachée de la lune” finira quant-à lui éparpillé dans divers greniers.

La lecture des aventures d’Eric Matras dans la Bibliothèque Verte a décidé de son futur : il sera journaliste-écrivain, ou alors vétérinaire, ou archéologue, ou libraire et peut-être même les quatre à la fois. Comme il n’est pas doué en grand-chose, il ne sera ni vétérinaire, ni archéologue mais journaliste...

Passionné d’écriture et de photographie, il œuvre donc comme journaliste de presse écrite durant une vingtaine d’années, opérant de temps à autre comme photographe pour certains magazines féminins (comme Maxi) et publiant quelques clichés dans l’ouvrage de Joëlle Vitiello-Yewell et Claire Nacher, « La Vie aux Etats-Unis » (Editions Solar).

En 2002, Les Relais Artistiques publient son premier roman policier intitulé « La Tombe du Prussien,” un polar rural, véritable chef-d’oeuvre du genre, dont il reste quelques exemplaires de la première édition. (Il s’agit là d’un message subliminal).

En décembre 2005, Eric Chesneau écrit plusieurs textes pour l’ouvrage de Patrick Cointepoix, publié aux éditions Centre-Livres, « Tours et détours en Eure-et-Loir ». Kidnappé par le collectif d’écrivains d’Eure-et-Loir, IBIDEM, il commet dans un ouvrage commun,“Enfances”, une nouvelle intitulée subtilement Sévices Compris qui narre avec humour quelques souvenirs de sale gosse (Oui, oui, dans le même excellent ouvrage, dont le sieur Christophe Prat a déjà dû vous refiler quelques exemplaires puisque lui-même y raconte une sienne expérience sous acide.)

En septembre 2009, sa nouvelle “La mare aux revenants” est publiée dans l’ouvrage collectif “Contes et Légendes d’Eure-et-Loir”, aux éditions Grard; trois mois plus tard, il publie Calvaires, un roman fantastique et ésotérique magnifique qui se déroule au coeur d’une Auvergne angoissante (sa tendre épouse estime qu’il s’agit là du meilleur roman de son auteur, même si elle en déteste la fin et la lui reproche à peu près une fois par semaine. Fin de la digression à but commercial).

La-dite épouse étant maître-verrier de talent, elle supervisera les détails techniques d’un roman pour ados intitulé L’Enfant de Verre, qui trimballe le lecteur dans les coulisses des maîtres-verriers actuels et du moyen-âge; une intrigue fantastique habilement menée et instructive (que l’on peut se procurer facilement sur les librairies en ligne). Sa fille Ottavia, âgée d’aujourd’hui 15 ans, en a assuré la couverture et les illustrations.

Dans la foulée, il obtient le titre envié de Lauréat, titre (ironiquement?) décerné par le président 2009 du concours de nouvelles de la bibliothèque vendéenne le Marque-Page: lequel président n’est autre que Christophe Prat. La nouvelle d’Eric Chesneau, “Semence de rêves” obtient en effet le premier prix ex-aequo.

En juillet 2010, sa nouvelle “Haute Marée” (largement autobiographique) est publiée dans les Contes et légendes de Vendée à vos côtés et, tout récemment, sa “Rédaction” a été publiée par les mêmes éditions Grard dans les Contes et Légendes des Yvelines.

Il vient de terminer l’écriture d’un recueil de nouvelles fantastiques illustrées par le photographe drouais Willy Mérour et termine un gros roman ésotérico-fantastico-paranormal.
A également participé cette année à l’écriture d’articles sur l’Eure-et-Loir dans le cadre d’un ouvrage collectif en plusieurs volumes sur ce département.

Non content d’obliger ses proches à s’abîmer la vue avec ses écrits, tout en sollicitant frénétiquement leurs compliments répétés (dans le cas contraire, il boude), Eric Chesneau leur casse aussi régulièrement les pieds en leur interprétant ses chansons, qu’il accompagne à la guitare ou aux claviers voire à l’harmonica quand il a trop abusé de jus de pomme, sa boisson préférée.

Tiens, en parlant de jus de pomme...

4 commentaires:

  1. Eric, je suis en admiration devant ta bibliothèque ! Waouh, elle est magnifique !

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  2. Oui, en parlant de jus de popommes.... quand tu descendras en Vendée, tu pourais le faire gouter à tes coauteurs des textes de Vendée ?

    Bien à toi, M'sieur le lauréat de partout.

    Christophe (le pas lauréat de Vendée...bouhouhou)

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  3. Beau portrait, Eric...et vivement d'autres dessins d'Ottavia!
    Juliette

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  4. Hola la... tout comme Marie-France je bave d'envie devant la bibliothèque du sieur Eric ! Miam miam !! et je rejoins Ju pour ce beau portrait proposé !
    Je n'ai pas eu pour le moment la chance de découvrir le talent d'Ottavia... mais il me tarde de pouvoir voir ses dessins !
    Delphes

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