Ça fait un petit moment, dites-donc, que je n'étais pas passée vous faire un petit coucou, chers amis et collègues des Contes et légendes de Vendée.
Non pas que je vous ai oubliés et abandonnés au gré de vos sentiers respectifs d'auteurs connus ou en devenir pour certains d'entre vous, mais le temps passe si vite qu'il est bon parfois de se poser....
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !"
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !"
Une fois de plus, nous avons vécu de très jolis moments durant cette saison écoulée, des petits moments grapillés au temps ici et là, c'est toujours ça de pris....des rencontres à garder dans un coin du coeur pour tenir chaud tout au long des journées d'hiver qui avancent à grands pas.
" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "
Voyez plutôt...
En juillet, dès potron-minet un petit groupe d'irréductible s'est risqué à braver les intempéries et a embarqué d'un pas allègre à bord du bateau en partance pour l'Ile d'Yeu : François Hublet, accompagné de sa famille au grand complet, toute contente de profiter de l'occasion pour se faire une petite balade sur l'île, Dominique Despres et moi-même. Nous avons été accueillis chaleureusement par les responsables de la Maison de la Presse de Port-Joinville. Malheureusement le mauvais temps régnant depuis plusieurs semaines avait fait fuire pas mal de touristes. Mais c'était sans compter sur Dominique ; en formidable aguicheur des foules il nous a permis de sauver la face et assurer quelques ventes et signatures. Je n'ai pas de photo à vous montrer, mais vous pouvez me croire sur parole, nous nous sommes bien amusés.
D'ailleurs, nous avons remis ça en août, toujours à l'invitation de la MP de l'Ile d'Yeu. Cette fois-ci il faisait un temps magnifique, pas de mal de mer sur le bateau pour les craintifs - ou plutôt la craintive - qui le redoutait ; nous n'étions que deux, Delphine et moi-même, mais rien ne fait preuve aux braves que nous sommes.
La journée fut entrecoupée le midi par une petite promenade bucolique fort agréable sur le Port de la Meule. Quelques ventes et signatures nous ont apporté la satisfaction de n'avoir pas fait le déplacement juste pour contempler le spectacle des mouettes sur le port.
Septembre est arrivé et nous sommes passés à une nouvelle forme de présentation du recueil, et je ne pense pas me tromper en écrivant ici que ce n'est que le début d'une autre aventure pour le petit groupe qui s'est essayé à cet exercice difficile. Remarquez, ce n'était pas vraiment une première, nous avions inauguré avec succès l'expérience lors d'une soirée à Venansault, souvenez-vous, c'était ICI.
Nous étions donc invités par Patrick Grenson, de la Maison du Terroir à Brem-sur-Mer. Durant l'été il organise régulièrement des petites manifestations conviviales dans le but de faire venir les touristes.
L'endroit est sympathique et la fine équipe que Dominique, Jean, Jacqueline et moi-même avons formé s'est amusée une fois de plus à conter quelques histoires choisies dans le recueil pour un auditoire peu nombreux mais malgré tout intéressé et à l'écoute.
Le mois de septembre s'est terminé sur une note riche et émouvante. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, les mêmes que cités précédemment se sont retrouvés cette fois-ci au Foyer d'accueil pour Handicapés de la Madeleine à Bouin. Un auditoire qui nous attendait de pied ferme, assis bien sagement en cercle autour de nous. C'est l'estomac un peu noué que nous avons commencé à conter les aventures de Mattias, Gaïfer le meunier captif, du Père Martin et de Riquiqui. Peu de paroles, mais des gestes expressifs de la main, des regards, des yeux brillants qui en disaient plus long que tous les discours nous ont tous extrêmement émus.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !
L'expérience a tellement bien fonctionné que les responsables nous ont invités à nouveau pour une veillée de Noël, le 20 décembre prochain, veillée qui sera ouverte à un plus large public. Je ne manquerai pas de venir vous en parler.
Voilà, voilà ! Joli programme n'est-ce pas ?
Alors je vous dis à bientôt pour vous conter d'autres aventures et vous souhaite bonne continuation à tous dans vos écrits en cours....